Quelques animaux dont des lémuriens que j’ai photographiés à Madagascar
Présentation non exhaustive de quelques animaux malgaches
L’évolution de Madagascar, séparé des autres continents depuis plus de cent millions d’année, a conduit à une faune et une flore unique au monde. Voici quelques spécimens de la faune que j’ai rencontrés.
Les lémuriens sont emblématiques de Madagascar. J’ai été amené à en voir plusieurs espèces dans différents coins de Madagascar. J’espère ne pas trop faire d’erreurs dans les noms des familles et espèces. J’ai un peu du mal à m’y retrouver. Regardez ici la taxonomie des lémuriens. Cinq familles avec chacune plusieurs genres. Pour chaque genre, une ou plusieurs espèces (non interfécondes) et/ou des sous-espèces (interfécondes). La classification est encore sujette à discussion car des groupes isolés et de couleurs bien différentes sont parfois génétiquement très proches. Pour finir d’embrouiller, il y a des noms scientifiques en latin, des noms en français souvent proche mais pas toujours ou qui ne distinguent pas les sous-espèces, des noms malgaches, anglais... Exemple : Propithecus candidus (scientifique), Simpona (malgache), Propithèque soyeux (français), Silky Sifaka (anglais).
Nous en avons observé des diurnes et des nocturnes dans les Tsingy. Mais un peu loin pour les prendre en photo.
Les lémuriens pas sauvages de la réserve de Nahampoana. On commence avec les sifakas (Propithecus Sifaka). | |||
On continue avec les makis catta (lemur catta) pour terminer avec le maki brun (eulemur fulvus, 6 sous-espèces !). | J’ai remis ça dans l’Isalo avec les même. | ||
Puis à Ranomafana avec le maki macaco (eulemur macaco) en diurne et le microcèbe (microcebus, 7 espèces, comment voulez-vous qu’on s’y retrouve ?) et un lémur à ventre rouge (eulemur rubriventer). | |||
Dans Marojejy j’ai croisé de très loin le propythèque soyeux et le mangeur de bambous (famille Petit Hapalémur/Hapalemur griseus griseus, trois sous-espèces) de plus près | |||
Globalement, les Hapalémurs se nourrissent de bambou sauf le Bandro (Hapalemur griseus alaotrensis), au bord du Lac Alaotra qui est le seul consommateur de roseau. | |||
Dans la Réserve Naturelle d’Andasibe l’Indri-Indri nous a toisé de haut (famille Indri/Indri, 1 seule espèce, pas de sous-espèce, plus facile celui-là) : | |||
Concernant Namoroka, on trouve 4 espèces, moité diurne, moité nocturne. | |||
Dans le Parc d’Ankarafantsika 8 espèces dont le Sifaka de Coquerel : |
Pas trop de prédateur terrestre. On parle souvent de fossa (ou fosa). Ce terme recouvre en pratique plusieurs animaux. J’ai observé un Cryptoprocta ferox
sauvage dans les Tsingy. Il s’agit du plus grand carnivore de Madagascar. Alors que du côté de Ranomafana, j’ai observé Fossa fossana qu’on appelle aussi civette malgache :
Pour le sanglier (lambo = phacochère en fait) , on est arrivé trop tard.
En mammifère marin, on trouve les baleines entre l’Île Sainte-Marie et la Baie d’Antongila :
Pour les oiseaux, j’ai un peu de mal à les photographier.
Les pailles-en-queue de Nosy Ve | |||
Plan d’eau à Namoroka |
Dans la famille lézard, on trouve les geckos et les caméléons.
Geckos |
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Caméléons | |||
Dans la catégorie rampants, on a les gentils. | ... et les serpents qui ne sont pas dangereux à Madagascar |
Et les un peu moins gentils |
Les cafards qui sont nombreux |
Les scolopendres tout aussi nombreux mais qu’il ne faut pas toucher |
Ceux qui volent |
Ceux qui font mal |
Ce n’est pas un insecte... |
Enfin, clin d’œil aux animaux domestiques avec le zébu, élément central de l’économie malgache | ||
Plus folklorique, le coq de combat : |