Trek de trois jours dans le parc de l’Isalo
Samedi 21 août : Réveil aux aurores (6h15). Le taxi-brousse part vers 8h pour Ranohira. Pause repas à midi à Ilakaka. Vous reprendrez un saphir ? Un peu après, je me fais déposer en pleine brousse devant l’Isalo Ranch. Il reste de la place. Ici, c’est tout au solaire : chauffe-eau solaire, électricité solaire ... enfin, le lendemain matin, j’ai quand même vu tourner un groupe électrogène dans un coin. Après installation, je pars faire un tour à Ranohira ... à pied, à 5 km. Au passage, je perds 200.000 FMG sur la route. Trafic dément. Il y a quand même une minette malgache en tenue sexy, surgie de nulle part, qui me dépasse en VTT. A Ranohira, je me réserve mon trek de trois jours pour le lendemain. Une THB, discussion avec un autre touriste. Retour au Ranch en stop (5000 FMG).
Dimanche 22 août : Transfert sur Ranohira de bon matin.
Le temps de tout préparer, départ à 9h30. Arrivée au camp à 11h30. Ensuite, tournée des canyons. Bonjour aux sifakas devant le canyon des singes. Pique-nique à l’entrée du même canyon. Puis remontée de la partie aménagée. L’avantage du trek de trois jours, c’est qu’on est totalement décalé avec les autres touristes. Les derniers quittaient le canyon quand on est arrivé. Ensuite, on a tout fait sans croiser personne. On enchaîne par un tour dans le canyon des rats. Le ciel est voilé. C’était un avantage le matin pour la marche. Ça l’est moins pour les photos. Tentative de baignade. Ça ne dure que quelques secondes, l’eau est bien fraîche quand même. Retour au campement vers 16h30. Le gardien est un ancien guide qui a abusé de l’alcool en général et de la toka gasy en particulier et ça lui a ravagé la tête.
Lundi 23 août : Lever vers 6h, il fait 14°C. Le soleil se lève et ... le temps est toujours un peu nuageux. Départ à 7h30. Ça commence par une montée puis des traversées de plateaux.
Dans un vallon, on fait une bonne pause au bord d’un ruisseau (eau à 17°C d’après ma montre-alti waterproof). On termine par quelques combes qui rappellent les needles, avant d’arriver au campement à côté de la piscine naturelle. 11h40, temps record pour le guide qui est un peu explosé. Pique-nique. Je suis le seul touriste dans le coin alors j’en profite pour aller à la piscine. Petite baignade (21°C), photos. Je suis tranquille jusqu’à l’arrivée des premiers touristes à 13h30. Retour au campement. Dans l’après-midi, sur les indications du guide, je vais voir en face si je n’y suis pas. Au col, panorama pas mal sauf que le ciel est de plus en plus bouché et qu’on commence à entendre des grondements de tonnerre. En contrebas coule une rivière que je décide d’aller voir de plus près. Ça tombe bien, un sentier passe par là. Je remonte pendant trois quarts d’heure, toujours avec le sentier, le lit de la rivière qui s’assèche rapidement. Sans tarder, une petite pluie intermittente se mêle de la partie. D’après le guide, ce passage nuageux avec quelques pluies marque la transition entre la saison fraîche et la saison chaude. Ensuite, le grand beau temps doit s’installer. En attendant, je ne suis pas très rassuré quand je me ballade dans la lit de la rivière avec le bruit du tonnerre pas très loin. Retour au col pour le coucher du soleil et ce n’est pas très beau à cause des nuages.
Mardi 24 août : Réveil tardif, presque 7h. Petit déjeuner. Baignade à la piscine, c’est frais (18°C). Je quitte la piscine avec l’arrivée des premiers touristes, à 8h30.
On se met en marche pour la cascade des nymphes. On pose le matériel en dessous et on dit bonjour aux lémuriens. On file ensuite à la cascade. C’est sombre et l’eau est vraiment fraîche (17°C) mais je me fais quand l’aller-retour à la nage à travers la vasque jusqu’au pied de la cascade.
Repas au campement. Puis retour express à Ranohira en 50 minutes. Et c’est parti pour la recherche d’un véhicule pour Ambalavao. Il y a toujours un trafic dément sur la RN7. J’ai compté en une heure une dizaine de véhicules dans le sens qui m’intéressait, dont une moitié de taxis-brousse pleins. De guerre lasse, je suis allé me prendre une THB glacée à la terrasse des Joyeux Lémuriens en attendant que ça se passe. On m’a alors trouvé une Nissan bâchée qui prenait quelques passagers comme ça. Elle nous amène à Ihosy vers 17h. Là, un premier taxi-brousse me file sous le nez. Je prends le suivant qui partira vers 19h30. A 22h, je suis largué au stationnement d’Ambalavao qui est désert. Heureusement, il y a un hôtel juste en face, dans lequel je me précipite.
La suite dans l’Andringitra.