Tulear et ses plages environnantes
Dimanche 27 juillet (suite) :
De l’aéroport de Tulear, on prend un taxi pour le centre-ville puis taxi-brousse pour Mangily. La route nationale est une piste sableuse en bord de mer. A Mangily, on s’installe Chez Julie. Le soir, conso en famille chez Alex.
Lundi 28 juillet :
Journée tranquille. Promenade le matin le long de la plage jusqu’au suivant village au nord. L’après-midi, visite du jardin botanique et de sa forêt de baobabs. C’est sympathique avec pas mal d’oiseaux. Le soir, le soleil se couche à 17h42 et c’est beau sauf que c’est grande marée haute et que la plage est très réduite. Soirée tranquille à Mangily.
Mardi 29 juillet :
Courses à Tuléar. On commence par la compagnie de taxi-brousse qui dessert Itampola pour prendre des nouvelles. Ensuite, un tour chez Josephine pour compléter les nouvelles. Passage à la quincaillerie et à l’épicerie. Repas au Forban. Visiblement, il y a des marins russes qui font escale dans le port. On finit les courses avec les fruits et les légumes sur le marché. Retour à la station de taxi-brousse. Pendant qu’on attend que le camion se remplisse, deux vazahas qui vont au même endroits que nous embarquent dans un autre camion en payant 25.000 FMG au lieu des 10.000 prévus. Puis encore 4 vazahas dans l’autre camion. Finalement, on part en premier et on se fait déposer devant la porte plutôt que sur la nationale comme ça sera le cas pour les autres touristes. Soirée tranquille à Mangily
Mercredi 30 juillet :
Le matin, ballade en pirogue pour aller voir la barrière de corail. Il y a pas mal de vent. Ça fait des vagues qui rendent non seulement la baignade sportive mais trouble aussi l’eau. Le corail paraît assez terne avec quelques poissons de toutes les couleurs. C’est quand même plus joli à Dahab. Le soir, Franck nous confirmera que tout le corail à l’intérieur du lagon est mort d’où son manque de couleur même dans de bonnes conditions. Dans l’après-midi, j’essaie le massage à l’huile de coco. Soirée tranquille à Mangily.
Jeudi 31 juillet :
Ça doit être le troisième jour de vent fort. Ça commence à être pénible. Il fait froid dehors, la mer n’est guère meilleure. Dans l’après-midi, promenade sur la plage vers le nord. Passage à côté du village d’Aboaboake. Soirée tranquille à Mangily. Les seules soirées agitées semblent être le week-end mais je n’aurai pas l’occasion de vérifier.
Vendredi 1er août :
Je plie mes affaires le matin. On part vers midi pour Tuléar avec une Peugeot 404 bâchée qui commence à accuser les ans. On commence part manquer de peu l’ensablement avant de caler. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de démarreur alors il faut pousser ... dans le sable. Mais même en poussant et malgré de nombreux réglages du carburateur, ça ne repart pas. En fait, en mettant de l’essence dans le réservoir, ça va tout de suite mieux. On arrive à Tuléar en 2h30, ce qui n’est pas si mal. Nico arrive à retirer les nouveaux billets de 5000 Ariary à la banque. On descend au Forban. Repas le soir chez Sergio. Les restos italiens ont la côte.
Samedi 2 août :
Rendez-vous à l’embarcadère pour Anakao. A 9h, le bateau n’est pas là. Le temps qu’il arrive et qu’on charge, il est 10h30, ce qui réduit significativement la performance de la traversée vendue pour une heure. Mais enfin, celle-ci se déroule bien malgré les vagues et quelques embruns. A Anakao, installation chez Emile. Ballade sur la plage, le long des différents hôtels.
Dimanche 3 août :
Excursion à Nosy Ve. L’île est déserte quand j’y débarque, un peu moins par la suite. Je fais le tour de l’île à pied. Il y a pas mal d’oiseaux dont des pailles-en-queue (phaétons à queue rouge). Ils ne sont pas très difficiles à observer surtout quand on manque de s’asseoir sur les nids. Repas fait de poisson grillé et de patate douce. Cette dernière est moyennement goûteuse. Retour à Anakao en début d’après-midi. Le soir, tour au disco du village. Il n’y a pas une animation folle.
Lundi 4 août : Rien à faire à Anakao. Tentative de renseignement sur les transports vers le sud. Je vais prendre une THB à la Réserve l’après-midi. |
Mardi 5 août :
De bon matin, je ne trouve pas de camion pour aller à Beheloka. Alors, je tente de rentrer sur Tuléar mais sans réservation, c’est un peu plus dur. Je trouve une traversée pour Saint-Augustin avec ensuite transfert en 4x4. Ça change de l’aller avec de jolies collines au-dessus de Saint Augustin suivies d’une bonne piste. Le seul problème, c’est le conducteur qui n’est pas très doué. Quand on reprend la RN7, il va faire un tour un peu sauvage dans l’ornière. Après un bon vol à l’intérieur du véhicule suivi d’un atterrissage un peu brusque, j’ai quelques douleurs aux cervicales. En ville, il manque de peu d’harponner un pousse-pousse. Arrivé à Tuléar, je réserve le taxi-brousse pour Fort-Dauphin. Rendez-vous dans l’après-midi à 3h pour un départ vers 4 ou 5h.
En route pour l’Extrême Sud.