De Farafangana à Manakara en express
Mardi 12 août (suite) :
Vol sans encombre jusqu’à Farafangana. Pas de taxi à l’arrivée, des Karana me ramènent en ville. Petit tours en ville. La rue principale avec le marché, le stationnement et mon hôtel, est parallèle à la mer. Entre cette rue et le rivage s’étend l’ancien quartier colonial en totale décrépitude. Perpendiculairement à la rue principale et partant vers l’intérieur des terres, le début de la RN12 avec les Karana fait plus propre. Je vais lire la presse relativement récente (3 jours) au bord de la mer.
Mercredi 13 août :
Taxi-brousse pour Manakara. Je trouve une 504 break qui part un quart d’heure après mon arrivée.
Sauf que même en descendant la rue, le moteur ne veut pas démarrer. Après trois quarts d’heure d’essais infructueux, transfert vers un minibus et retour au stationnement, heureusement que pour un quart d’heure. Ensuite, ça roule pas trop mal jusqu’à Vohipeno et carrément bien au-delà. En 3h, on est à Manakara. Virée dans la ville qui possède un marché assez important. Passage à la gare où j’apprends que la fréquence des trains (5 par semaine) a augmenté avec en particulier un départ le lendemain. Boisson puis repas du côté de Manakara Be, ancienne partie coloniale pas en totale décrépitude mais quand même.
Jeudi 14 août :
Réveil à 5h30, direction la gare en pousse-pousse pour prendre le train (détails inside). Je suis dans les premiers et je n’ai aucune difficulté pour avoir une place en première classe au confort tout relatif. Départ à 6h45 précise. On commence par la pleine côtière en coupant la poste de l’aéroport par son milieu. Les arrêts se succèdent (25 en tout) sans encombre et nous attaquons la montagne. A défaut de poules, ce sont les coqs de combat qui nous rejoignent en première classe. Après les montagnes un peu nuageuses, nous débouchons sur les hauts-plateaux ensoleillés. Nous parvenons à Fianarantsoa à 14h, avec deux heures d’avance !
La fin sur les Hauts Plateaux.