Chez Éric Sibert
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Islande

Voyage réalisé en VTT, à deux, avec Manu, durant le mois de juillet 1994

Mis en ligne le 16/02/2005

L’équipe

Voici la retranscription du carnet de route que nous avons tenus tout au long du voyage.

Carte (réactive) de l'Islande avec l'itinéraire

26 juin :
20 h 15 Orly
Décollage 22 h 20 (heure locale)
Atterrissage 23 h 55 (heure locale)
Le soleil se couche et c’est beau.
Départ 1 h du matin et ça merde. Nous parcourons 8,1 km puis nous nous arrêtons pour dormir. Il fait encore jour (environ 3 h du mat), comme ça il n’y a pas besoin de laisser une lumière allumée.

27 juin :
Lever 10 h et nous partons pour Reykjavík par la route que nous atteignons après 49 km.
Nous faisons du change et des courses de bouffe.

Vers 17 h, nous prenons le bus pour Akureyri qui nous dépose à 23 h 45. Nous aurions mieux fait de prendre l’avion, c’était le même prix. Nous allons camper plus en vélo (3,2 km). Au passage, nous regardons le soleil se coucher sur le fjord à 24 h 10 et c’est beau.
Camping : purée-bananes.

28 juin :
Lever 10 h 30. Départ à 12 h par la route n°1. Nous passons un petit col au bout de 20 km et nous prend notre repas un peu en dessous : pamplemousse, saumon fumé (c’est le même prix que le jambon) et Beaufort. A 16 h, nous nous arrêtons au lac Ljòsavatn (km 100 depuis le début, 40,5 du jour). Emmanuel pique un roupillon. Un peu plus loin (km 47), nous arrivons à Goðafoss : grandiose !
Camping dans les environs. Total de la journée : 48,5 km.

29 juin :
Lever 8 h 45. Départ 11 h 10 par la route n°1. Franchissement d’une colline avec une route non-goudronnée : 10 km en 1 h. Ensuite, nous remonte une vallée, la route est goudronnée, le vent dans le dos : 9 km en 25 min. Nous arrivons au lac Mývatn le bien nommé, nous sommes assaillis par les moucherons. Achat de moustiquaires (475 Kr=40 Fr. pièce). Nous visitons deux champs de lave sur la côte est du lac puis nous recherchons un terrain de camping sans moucheron : c’est un ÉCHEC. Repas : pâtes aux moucherons, jambon.
Total de la journée : 54 km.
Après discussion avec les autochtones, la piste pour Askja est fermée (ça n’est pas la seule à être fermée en cette saison).

30 juin :
2 h du matin, le vent se lève.
3 h, je me lève pour retendre les ficelles de la tente.
7 h, petite ondée sans suite.
10 h, réveil définitif.

Bouillonement à Namafjall
Namafjall

Il y a du vent mais pas de moucherons. Nous faisons nos courses à Reykjahlið : ’supermarché’, chocolat au lait pour 200 Kr et du gaz.
Nous partons à la recherche de Grjotagja. Après une demi-heure de balade, nous trouvons une flaque d’eau tiède au fond d’une fissure de 7 m de profondeur. Ce n’est pas ce que nous cherchons. Nous repartons finalement sur le bon chemin et là, l’enfer commence : vent de face, la poussière nous vole dans la figure et en descente nous devons pédaler pour avancer. Nous visitons la grotte qui est un tunnel de lave avec de l’eau à 50°C. Ensuite, nous gravissons une petite côte avec le vent dans le dos ce qui nous permet d’atteindre les 21 km/h en roue libre. De l’autre côté de la colline, il y a Namafjall et Dieu créa la cocotte-minute et autres bains de boue chauffés. Nous montons ensuite en direction de Krafla en passant par la centrale géothermique pour arriver au lac Viti qui est à l’intérieur d’un cratère. Nous réalisons un tour du cratère et c’est splendide. Par contre, le vent se renforce. Nous tentons de retourner en direction de Namafjall. Ça descend, au début le vent est de travers puis de face, nous pédalons mais ça dérape. En désespoir de cause, nous plantons la tente à l’abri du talus de la route.
Repas :
- Kindakjöt, viande de mouton, goût ?
- purée
- Rugbraud (recommandation Guide du Routard), bourratif comme prévu, dans le même genre que le mill Kaviar, pas cher comme prévu.
- pomme.
Total de la journée : 29,9 km.

1er juillet :
Lever 11 h. Départ 12 h.
Pédalage intense et rapide (vent dans le dos, 3 h=37,5 km) jusqu’à ce qu’on appelle Grimstaðir, bled paumé.
Ravitaillement : gâteaux + yaourt + den sorte Gryte (essai), la boutique est alors à moitié vidée.
Nous rencontrons des papis dynamiques d’Épinal.

2 juillet :
Nous sommes partis tôt et légers (la tente reste sur place) pour Dettifoss : 29 km en 1 h 35 soit 18,3 km/h. Nous visitons des chutes. Nous poursuivons jusqu’à Hafragilfoss. Nous tentons alors d’aller en direction de Asbyrgi (le sabot d’Odin) mais nous abandonnons au bout de 4 km à cause du sable sur la piste. Sur le chemin du retour, il y a de la poussière, du sable, de la cendre volcanique et beaucoup de véhicules (un toute les cinq minutes) qui nous en mettent plein la figure. Nous revenons à la case départ à 17 h 05 après 72,5 km.
Concernant le ’village’, nous avons aperçu trois habitants qui ont été chacun pompiste à tour de rôle.
Pour finir la journée, nous attaquons les vivres de survie : la Polenta.

3 juillet :
Nous prenons le bus de Grimstaðir à Egilsstaðir : 125 km à travers le désert. Nous tentons de dépenser notre argent (600 Kr=50 Fr./personne) à la fête du village. Heureusement, les islandaises sont gentilles et nous ont remboursés le ticket d’entrée de la fête des 3-7 ans. Nous faisons un nouvel essai au relais de l’autoroute : 2 pizzas indigestes pour 1390 Kr.
Foot : Roumanie 3 / Argentine 2
Météo : crachin
Distance en vélo : 4,4 km.

4 juillet :
Nous parcourons 34 km et franchissons un petit col pour arriver à Reyðarfjörður, charmant petit port de pêche dont l’activité principale est centrée sur le poisson et ça se sent. Nous nous ravitaillons et prenons un repas. Ensuite, nous remontons le fjord sur 16 km avec vent contre et le brouillard qui s’installe. Finalement, nous campons au bord du fjord.
Total de la journée : 53,8 km.

Descente sur Reyðarfjörður
Dans les fjords
Camping

5 juillet :
Lever à 10 h.
Nous continuons à remonter le fjord vent contre et avec du brouillard. Arrivés au bout, ça se dégage, le vent baisse. Repas et ravitaillement à Faskrüðsfjörðür. Le vent s’engouffre de nouveau dans le fjord en ramenant du brouillard. Au km 42, nous avons l’idée du jour : un petit sieste dans un coin abrité du vent. Je trouve une petite géode. Après 1 h 30, nous repartons dans le vent, le brouillard et le froid. Nous stoppons au km 54,1 et campons à l’abri d’une maison abandonnée à proximité d’une falaise à mouettes rieuses. Nous rentrons dans la tente à 19 h puis nous couchons à 21 h.
Remarque : avec le vent, nous nous faisons toujours avoir.

6 juillet :
Nous achevons les fjords avec les mêmes problèmes que les jours précédents en passant par Stöðvarfjöður et en aboutissant à Breiðdalsvík (distance 28 km).
Il y a un miroir dans les toilettes du bar et ça fait peur quand on voit nos têtes.
Nous prenons le bus en direction de Höfn mais nous descendons 10 km avant pour aller voir les phoques à Stokksnes. Nous plantons la tente au début de la route et nous finissons en vélo. Arrivés à une base radar de l’OTAN, il n’y a pas de phoque alors nous rentrons dormir.

7 juillet :
Réveillés par la chaleur, nous réessayons d’aller voir les phoques. Au bout de deux heures de balades, il faut se rendre à l’évidence : nous nous sommes fait baiser par les phoques. Le coin est quand même assez sauvage dans le brouillard et il y a des oiseaux. (vélo 9 km). Voyant passer un bus de touriste, nous partons à sa chasse mais nous apprenons que nous avons cherché au bon endroit (4 km de plus en vélo). Finalement, nous allons à Höfn.
Nous faisons les courses pour le repas de midi, il nous reste 1200 Kr. Nous trouvons un camping, refaisons des courses puis du change : 1500 Fr. -> 18500 Kr. Nous visitons la ville : bof.
Total du jour : 29 km.

8 juillet :
Réveil 7 h. A 8 h 30, nous prenons le bus pour Jökulsarlón. Arrivés sur place, c’est beau malgré le brouillard. Nous nous baladons le long du lac. Au retour, nous rencontrons des grands oiseaux style rapace qui nous foncent dessus. Nous réalisons moult photos dont certaines dans l’action (c’est à dire en se jetant par terre). Nous prenons la route jusqu’à Fjallsjökull. Il y a aussi un petit lagon glaciaire. Nous testons les VTTs dans la boue, sur les rochers puis sur le glacier lui-même : ça marche. Nous terminons la journée en vélo le vent dans le dos. Quand le vent s’arrête, nous nous arrêtons aussi quelques kilomètres après Öræfi.
Total du jour : 46,5 km. Le kilomètre 500 a été franchi.
Remarque : l’eau des toilettes de Jökularlson est salée.

9 juillet :

Svartifoss

Petite pluie dans la nuit puis nous sommes réveillés par le vent.
Nous continuons la route jusqu’à Skaftafell soit 15 km avec vent de face.
Nous apprenons avec consternation que la piste sud pour Landmannalaugar est fermée en raison de l’enneigement. Nous nous installons au camping avant de partir en promenade à pied au dessus de Skaftafell. Nous découvrons les cascades de Hundafoss et Svartifoss puis remontons la vallée glacière du Morsárjökull. Nous attendons les chutes de séracs mais il n’y a que de petites avalanches. Au retour nous visitons une ferme construite en 1920 et abandonnée en 1946. La randonnée nous a occupés 5 h.
Nous faisons des courses en prévision du Landmannalaugar : 5000 Kr.
Total de la journée : 15,3 km y compris l’aller-retour tente toilettes.

10 juillet :
Lever 9 h, il pleut. Nous prenons une douche à 180 Kr pour 5 minutes. Ensuite nous allons en bus jusqu’à Hella. Il pleut toujours. Nous testons les hamburgers frittes locaux (590 Kr) : c’est pas une réussite. Nous prenons la route 271 en direction d’une source chaude toujours sous la pluie. Nous rejoignons la route 26. Nous ratons la source et à la ferme Stard, où nous demandons à dormir dans une grange, nous nous faisons jeter. Nous plantons la tente un peu plus loin le long de la route, soumis aux vibrations des véhicules qui passent.
Distance de la journée : 31,6 km.

11 juillet :
Nous nous sommes réveillés et il pleuvait. Nous émergeons à 10 h lorsque la pluie se calme. Nous faisons un arrêt technique à la première station-service, le dérailleur de Manu étant bien grippé. Nous continuons sur la route 26. Nous prenons notre repas aux chutes de Tröllkonufoss.
L’AVENTURE commence à 15 h au km 22,4 : la piste est sableuse, le vent est de face et en plus ça monte par endroit. Arrivés à un gué sérieux (il faut se mouiller), nous tâtons le terrain. Dieu, qui quoi qu’on en dise dans ce pays, a bien fait les choses, nous fournit deux 4x4 providentiels avec remorques. Nous traversons ainsi la rivière sans nous mouiller. Peu après, nous nous arrêtons pour planter la tente à 18 h 20 (d=48,2 km soit une moyenne de 7,7 km/h !). Bien fatigués, nous rejoignons la tente à 18 h 50.

12 juillet :

Landmannalaugar

Après une mauvaise nuit sur les cailloux, nous nous levons à 10 h. Nous terminons la piste avec de nombreux gués dans une zone marécageuse (nous faisons du vélo en scandale) et nous rejoignons la piste principale F22. Nous parcourons les six derniers kilomètres jusqu’au gué de l’arrivée que nous attaquons directement malgré la passerelle voisine. L’eau, heureusement tiède, est plus profonde que prévue et nous oblige à terminer la traversée à pied en testant les sacoches : Karrimor, imperméable mais pas totalement étanche, Chapak, étanche. Merci Chapak !
Distance en vélo : 21,8 km.
Nous nous baignons dans la source d’eau chaude de Landmannalaugar puis nous nous promenons dans les champs de lave (obsidienne) au dessus.

13 juillet :

Mousse

La journée commence à minuit avec les voisins islandais : les parents pêchent, les enfants crient et nous, nous essayons de dormir. Heureusement, un peu plus tard, il se met à pleuvoir et la partie de pêche s’arrête. Réveil à 10 h, il pleut toujours et il y a du vent. Nous prenons le petit déjeuner sous la tente. Ensuite, nous prenons un bain dans la source chaude. Vers 13 h, la pluie faiblit mais le vent se renforce. Nous allons aux informations : mauvais temps pendant deux jours et le bus part à 14 h 30. Nous décidons, vu les circonstances, de prendre le bus. A peine partis, le ciel se dégage et nous doutons de notre choix (surtout de notre investissement : 5000 Kr=500 Fr.). Nous nous faisons déposer au carrefour des routes n°1 et n°30 dans la tourmente : c’est la loi de l’emmerdement maximum. Après un chocolat chaud, nous partons en direction de Flúðir. Après 24,5 km, nous plantons la tente au bord de la route.

14 juillet :
Au lever, il ne pleut pas. Nous faisons quelques courses à Flúðir. En suivant les routes n°30 puis n°35, nous arrivons à Geysir : flaques d’eau chaude et jet d’eau, ça marche. Nous continuons jusqu’aux chutes de Gullfoss et c’est beau ! Nous campons un peu plus loin sur la piste F37.
Distance de la journée : 49,1 km.

Ça va jaillir
Ça jaillit
Gullfoss

15 juillet :
Nous nous levons à 10 h 30 pour partir à 11 h 50.
Le vent est de travers pendant 10 km. Ensuite, il est de face pendant 14 km. C’est la route la plus pourrie d’Islande avec des pierres. Nous déjeunons à proximité du refuge devant le gué.
(Stop, on bouffe la soupe, mi-temps de 15 min.

Reprise)

Gué bien profond
Retour de Hagavatn

Nous franchissons le gué qui est plus profond que l’on peut le croire. Nous arrivons à la cascade et nous rencontrons la première côte infranchissable par nous en VTT. De l’autre côté, nous avons vue sur le lac Hagavatn et le glacier Langjökull, en fait juste une petite langue glacière de 2 km de large. Nous projetons de traverser de ce glacier en VTT pour la prochaine expédition. Au retour, nous visitons les gorges qui servent de déversoir au lac. Les dix derniers kilomètres sur la F37 sont pénibles. Le vent a peu tourné par rapport au matin mais suffisamment pour qu’on soit encore dedans. Le soir, nous devons filtrer l’eau trouble du torrent.
Total de la journée : 51,6 km.

16 juillet : 2 jours après le 14.
Réveil à 10 h 30, il pleut, il pleut, il pleut. Nous démarrons à 14 h en profitant d’une accalmie. A Geysir, nous faisons une pause déjeuner. Nous installons notre réchaud dans le snack-bar. Nous continuons sous la pluie jusqu’à Laugarvatn. Nous nous installons au camping et prenons une douche chaude gratuite et très longue : merci à la géothermie et fuck à celui qui nous a coupé l’eau chaude pendant un moment.
Total de la journée : 41,6 km.

17 juillet :
Lever à 11 h, il pleut. Nous attendons que ça s’arrête et partons à 14 h 30. Nous regardons les véliplanchistes sur Laugarvatn. Manque de pot pour eux, il n’y a pas assez de vent. Nous arrivons à Þingvellir un peu plus tard (vitesse de 5 à 42 km/h dans une grande descente). C’est grandiose. Nous nous installons au camping au bord du lac avec les mouches.
Total de la journée : 27,5 km.

18 juillet :
Nous émergeons à 10 h pour un départ à 12 h 30. Le temps est nuageux, le vent de face. Nous effectuons le tour du lac par l’ouest (route 360) : petit détour de 17 km mais c’est joli. Ensuite, nous rejoignons la route 36 direction Sellfoss.
Distance : 55,3 km.
Il nous reste 900 Kr.

19 juillet :
Réveil à 10 h 30, nous prenons le petit déjeuner puis comme il pleut, le premier déjeuner (pâtes).
Nous partons à 13 h 30 pour aller à Hveragerði (15 km). A la banque, nous changeons 500 Fr. contre 6213,2 Kr. Nous faisons les courses puis prenons le deuxième déjeuner (steak haché plus gâteau islandais). Nous visitons des serres chauffées, merci la géothermie : poivrons, tomates, courgettes, aubergines, clémentines, figues, cactus, hibiscus, bananier avec régime et cocotier sans noix. L’école d’agriculture est très chouette et le jardin d’hiver assez sympathique même en été quand il pleut.
Nous repartons pour la péninsule Reykjanes par la route 38 (12 km) puis la 42 sur 20 km. Manu perd puis retrouve son matelas (3 km supplémentaire pour lui). Le vent est de travers puis de dos, la vitesse moyenne étant alors de 30 km/h. Nous nous arrêtons au bord de la mer lorsqu’il se met à pleuvoir violemment. Le temps de résoudre les problèmes pour monter la tente avec le vent, nous voilà trempés.
Total de la journée : 51,8 km.

20 juillet :
Réveil à 10 h 30, il ne pleut pas, alors nous partons. Il se met tout de suite à bien pleuvoir. Arrivés à Krísuvík, nous aurions apprécié les solfatares et autres jets de vapeurs s’il avait fait beau. Après le casse-croûte, nous repartons par la route 427 en direction de Grindavík. La météo s’améliore rapidement. Le kilomètre 1000 est franchis. Ensuite, nous rencontrons des oiseaux assez agressifs (attaque en piqué avec cris à 20 cm au-dessus de la tête), Hitchcock n’a rien inventé. Nous faisons des courses à Grindavík avant de planter la tente dans un creux à proximité. Cette fois, nous nous sommes installés pour la nuit juste avant la pluie.
Total de la journée : 53,8 km avec une pointe à 48 km/h sur une route non-goudronnée.

21 juillet :

Les Yankees veillent sur vous

Nous nous levons à 11 h peu motivés. Nous partons à 12 h 40 en direction de Reykjanes. Nous sommes à nouveau attaqués par les oiseaux qui larguent leurs munitions sur nous. Nous pique-niquons au bord de l’eau. Éric réussit à faire un feu de bois. Nous repartons en direction de Hafnir. Nous faisons une sieste sur une pierre confortable au bord de la route.
A Hafnir, nous visitons l’aquarium et la ’Halibut farm’. Nous campons un peu plus loin sous le passage des avions militaires américains.
Total de la journée : 34,1 km.

22 juillet :
Nous nous levons à 10h et partons pour l’aéroport qui se situe à 12,5 km. Le vent est de face.
A l’aéroport, nous nous prenons en photo. La distance totale du voyage a été de 1058 km. Nous démontons et emballons des vélos. L’avion a un peu de retard.
Décollage 16 h 15 (HL)
Atterrissage à Orly 21 h 40 (HL).
Alain nous attend à l’arrivée et c’est très cool pour ramener les vélos à Carrière : ça évite de rencontrer Gérard Lambert du côté de Rungis.

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