Petite présentation de la ville où j’ai travaillé un an
D’octobre 2000 à septembre 2001, j’ai travaillé dans un laboratoire de recherche à l’Université d’Ulm. Ça mérite bien un page web.
La ville d’Ulm est une charmante bourgade (100 000 hab. ?) du Bade-Wurtemberg, installée au bord du Danube comme le montre la photo suivante :
Forcément, quand j’ai fait la photo, il ne faisait pas très beau...
Sinon, la ville d’Ulm n’est pas trop moche et je vous montre le bâtiment plus imposant de la ville :
Strictement, ce bâtiment ne se trouve pas à Ulm mais à Neu-Ulm, la ville nouvelle située de l’autre côté du Danube par rapport à la ville ancienne, non plus dans le BadeWurtemberg mais en Bavière. Neu-Ulm est d’ailleurs caractérisée par une absence complète d’intérêt comme le confirme une vue du carrefour à proximité de mon logement (forcément, j’ai logé à Neu-Ulm au début, sinon, ce ne serait pas assez marrant...)
Vous découvrez en arrière plan la cathédrale s’élançant dans le brouillard, ce qui change de la pluie. Le pire est à venir, l’hiver dernier, la neige est tombée en novembre et a fondue en avril, avec entre les deux -10°C pour la conservation. Toutefois, il semblerait que certains jours, il y ait du soleil comme le montre cette photo que j’ai pompée sur un plan de la ville :
La cathédrale, donc, de style gothique, dispose d’une flèche de 171 m de hauteur, la plus haute du monde. La construction, commencée en 1377, a été achevée en 1890. Il y a 732 marches pour atteindre le sommet et découvrir un superbe paysage (enfin, il faudrait vérifier).
En dehors de ça, la ville est connue pour son Rathaus (Hôtel de Ville) peint :
... en chantier.
En sortant des zones commerçantes, on trouve aussi des petites rues sympathiques :
Et surtout, en descendant vers le Danube, on trouve un quartier où serpente une rivière entre les maisons :
Il s’agit du Fischerviertel, le quartier des pêcheurs et la rivière s’appelle la Blau. Il est d’ailleurs intéressant de la remonter en amont de la ville.
Au début, j’étais dans une résidence universitaire dans un étage réservé aux étrangers. Ensuite, j’ai déménagé dans une maison en collocation avec un indien et un italien travaillant aussi à l’université. C’était plus proche du travail et bien plus sympathique.
Ma chambre était au troisième et dernier étage de cette résidence avec vue sur la route :
De l’autre côté du bâtiment ; on voit ces superbes containers :
De droite à gauche, papiers, métaux, verre blanc, verre vert et verre brun. En effet, en Allemagne et particulièrement en Bavière, il faut trier ses déchets ménagers. Heureusement, il y a des modes d’emplois :
En plus des containers précédemment cités, il faut mettre à part les produits bio-dégradable. Pour les plastiques il faut les trier d’après le numéro inscrit dans le triangle de recyclage et les amener à la déchetterie. Enfin, il y a les déchets ultimes qu’on n’a pas pu mettre ailleurs.
J’ai donc travaillé à l’Université d’Ulm au département de Chimie des Surfaces et de Catalyse, sur la mise au point des piles à combustible. L’Université se trouve sur les hauteurs. Les bâtiments sont récents et bien équipés :
Je n’aime pas trop l’aspect extérieur, principalement les couches de peinture vive qui recouvrent le bois. En intérieur, le bois est directement apparent et c’est beaucoup plus beau :
D’un point de vue technique, les bâtiments sont constitués du sous-sol et du rez-de-chaussée en béton. Ensuite, les deux ou trois étages suivants ont une structure en bois rigidifiée par quelques tiges métalliques. Et de mon bureau, on peut admirer das Schwäbische Alb :
Lorsqu’on quitte la ville d’Ulm, par exemple en remontant la rivière Blau, on découvre un paysage vallonné :
Les autochtones appellent ça Schwäbische Alb, qu’on traduit par Jura Souabe, sans aucun rapport avec le jura français. La Blau parcourt ce massif au fond d’une petite vallée :
Ah, ben ça alors, on dirait des morceaux de calcaire ... En continuant à remonter la Blau, on arrive à sa source au lieu-dit Blaubeuren (chaudron bleu) :
qui semble sortir d’une vasque. Allez, un petit coup d’œil à l’intérieur, juste histoire :
Mais, ça a l’air profond. Jolie couleur bleue mais on ne voit pas le fond. Que disent les informations touristiques ?
Quand même 1,7 m3/s le jour où je suis passé. Le trou fait une vingtaine de mètres de profondeur.
En plus, il y a un résumé en français. Merci.
Et des petites explications technique en allemand. Visiblement, ça continue. Il y a même une coupe développée au centre de l’image et j’ai regardé pour vous, ça a été plongé sur 1300 m et Hasenmeyer a débouché à la base d’une grande salle remontante. La première va être chère par ici. Tout ça pour dire que la région est calcaire. J’ai surtout fait du VTT dans le coin.