Petit voyage à Rome et à Camerino au mois de mai 2009
La collègue de boulot (Yvonne), avec qui je partage mon bureau, est partie en mobilité à Camerino, une petite ville au centre de l’Italie, vers Ancône. Elle a emmené toute sa famille soit Stéphane, son mari, et ses trois enfants, pour un an. Je profite des jours fériés de printemps pour aller les voir avant qu’ils ne rentrent. Je fais escale à Rome à l’aller.
Vendredi 15 :
Départ de Lyon en avion dans l’après-midi, c’est la mousson. C’est plus dégagé sur le Nord de l’Italie mais ça se bouche de nouveau sur Rome. Arrivée au B&B à côté de la gare de Roma Termini vers 7 h du soir. Tour en ville à pied. C’est blindé de touristes devant la fontaine de Trevi. Repas vers Montecitorio. Je continue vers le Castello Sant Angello où il y a une manifestation de vieilles bagnoles. Je passe sans m’attarder et je vais jusqu’à la place Saint Pierre. Il y a quelques gouttes de pluie. Tentative de séance photo. Je repars le long du Tibre puis en direction du Colisée. Je décide d’arrêter la marche et de rentrer en métro. Retour au B&B à minuit 20.
Marche à pied : 12 km.
Samedi 16 :
Changement de stratégie de bon matin : métro d’abord, marche ensuite. Je commence par le métro jusqu’au Vatican. Il y a déjà plusieurs centaines de mètres de queue pour le musée du Vatican. Je renonce. Je file à la place Saint Pierre à contre courant des flots de touristes. Pour la basilique, il y a aussi une queue qui traverse toute la place. Cette fois, je décide d’insister. L’attente n’est pas si longue que ça, une vingtaine de minutes. À l’intérieur, on n’est pas seul non plus. Je fais bonjour à la Madone de loin. Je tente aussi quelques photos. Je renonce aussi à la coupole car le temps n’est pas bien dégagé voir devient lourd avec des rafales de vent poussiéreux. Je repars pédestrement pour le parc Gianicolense mais je me rate un peu sur l’itinéraire et je contourne le parc par derrière avant de trouver une entrée au sommet. Je redescends sur le Tibre que je traverse au Pont Prince Amédée de Savoie. Je pars dans les ruelles en passant devant le palet de Farnese avant d’arriver sur le forum où je casse une graine. Après un tour extérieur du Colisé et un expresso, il est temps de mettre les voiles. Je traverse un dernier quartier avant de prendre le métro vers le Circo Massimo. J’arrive en temps et en heure pour prendre le train, Stéphane qui arrive de France aussi. Nous descendons à Foligno où nous récupérons la voiture pour rentrer sur Camérino. Ils sont installés dans une ancienne maison restaurée à l’extérieur de la ville.
Marche à pied : 14 km.
Dimanche 17 :
Beau temps chaud. L’été arrive d’un seul coup. En fin de matinée, nous faisons une première promenade en ville. La partie ancienne, d’époque médiévale, est juchée sur son piton rocheux. Nous visitons la faculté de droit dans ses bâtiments historiques et le théâtre d’époque romantique. Nous terminons la balade par un apéritif en terrasse d’un bar. C’est le début d’une semaine de fêtes médiévales dans cette ville au riche passé... si, si, ils en sont très fiers.
Aussi, dans l’après-midi, nous allons assister au concours d’archers dans la coure de l’université. Les montagnes Sibilinnes sont sorties de la brume et sont visibles au loin avec leurs dernières plaques de neige. Enfin, le soir, il y a la procession en tenues d’époque entre l’église à un bout de la ville et la cathédrale à l’autre bout. Après la cérémonie de l’évêque, on se crame quelques sorcières sur la place, histoire de se marrer. Coucher tardif pour les enfants.
Marche à pied : 7 km.
Lundi 18 :
Réveil tardif aussi. Quelques cumulus bourgeonnant dans la matinée nous font hésiter sur le programme. Nous jetons notre dévolu sur une vallée tranquille avec pique-nique sans marche d’approche, sur le chemin de Francesco. L’orage gronde alors que nous mangeons. Nous avons à peine fini notre repas que la pluie est de la partie. Nous remballons précipitamment le matériel dans la voiture. Pour éviter de revenir par le même chemin qu’à l’aller, nous décidons de faire un crochet par Monte Lago. Le lac est à sec mais pas la pluie qui est accompagnée d’une bonne dose de grêle. Retour à la case départ alors que les précipitations se calment. Le soir, nous allons manger chez un couple italo-britannique. Nous sommes dix, moitié adultes, moitié enfants. Entre le français, l’anglais et l’italien, tout le monde est bilingue sauf moi. Et je suis aussi le seul à ne pas maîtriser l’idiome local.
Marche à pied : 100 m ???
Mardi 19 :
Yvonne va travailler de bon matin. J’en profite pour visiter son labo et faire connaissance avec Giorgia, la charmante voix qui me répond habituellement au téléphone quand j’appelle Yvonne. Je monte ensuite dans la vieille ville. C’est la foire dans la ville avec des marchands de fringue, de bricolage, de nourriture, d’animaux domestiques et j’en passe. Je tourne et retourne dans la ville. Il n’y a pas à dire, le patrimoine immobilier est bien mis en valeur y compris en dehors des rues principales. À midi, je trouve un petit restaurant sympa pour casser une graine. Dans l’après-midi, je descends visiter la cathédrale San Venanzia qui elle par contre ne présente aucun intérêt. Elle a dû cramer par le passer et seul le tympan est ancien, de style gothique. Alors que je remonte à pied, je suis rattrapé par Stéphane et les enfants qui passent par là en voiture. On va tous rejoindre Yvonne. Nouveau tour en ville avec toute la famille. Nous prenons le repas du soir dans une pizzeria dans le secteur car les pizzas italiennes sont tellement meilleures qu’il n’est pas envisageable que je parte sans en avoir goûter. Coucher un peu moins tardif pour les enfants qui ont école le lendemain.
Marche à pied : 11 km.
Mercredi 20 :
Réveil matinal... enfin presque. Grand beau temps, pas un nuage à l’horizon. Après avoir déposé les enfants à l’école, Stéphane me descend à la gare de Castelraimondo à 10 km. Je suis tellement en avance que je peux prendre le train d’avant pour aller à Fabriano. Sur place, je vais me promener un coup en ville. Ils sont aussi en train de préparer des festivités. Vers midi, je prends le train pour Rome. C’est un express... enfin, surtout sur la fin parce qu’au début, entre les montagnes, ça traîne un peu quand même. À Roma Termini, j’attends une bonne demi-heure avant d’avoir la navette pour l’aéroport, le Leonardo Express. Quand celui-ci arrive à quai, il faut déjà 10 minutes pour que tout le monde descende. Non seulement une voiture de type Corail, ça paraît moyennement adapté pour ce qui est plus un train de banlieue où tous les passagers montent ou descendent aux deux seuls arrêts mais en plus, une des deux portes du wagon devant lequel je suis, est bloquée. Mais nous finissons quand par monter dans le train dont la climatisation n’est pas non plus le fort. Embarquement sans problème. Nous survolons la Corse où il reste aussi des plaques de neige sur les sommets. Et je ne parle même pas des Alpes. Vers la fin, nous survolons Grenoble et le Vercors. Nous faisons un tour d’attente au-dessus de Voiron pour cause d’embouteillage à l’atterrissage. Arrivée au sol à sept heure et demi. En France aussi, c’est l’été avec 28°C. Le temps de prendre la navette puis le tram, je suis chez moi à 10 h. Il n’y a rien à faire, il faut compter une journée pour aller ou revenir de Camerino. À l’aller, je l’ai juste fractionné en deux morceaux mais ça revient au même.
Marche à pied : 11 km.
Trois jours pour Camerino, c’est un peu court pour un coin bien sympa à l’écart des hordes touristiques contrairement à Rome.