Le trekking lui-même lors de mon voyage au Népal en 2005
Vous pouvez suivre l’itinéraire sur l’image satellite ci-contre. Nous avons commencé au sud à Lukla. Nous avons remonté la vallée jusqu’à Namche Bazar, là où elle se sépare en plusieurs branches. Nous avons alors remonté une branche, à peu près dans l’axe, jusqu’à Gokyo et son pic. Nous avons ensuite redescendu cette même vallée et nous sommes partis à remonter la vallée suivante un peu plus à l’Est, jusqu’au pied de l’Everest, au niveau du Kala Patthar. Enfin, nous avons redescendu l’ensemble jusqu’à Lukla en passant par Namche Bazar.
Pour les conditions météo, généralement, nous avions droit à un ciel dégagé sans vent au lever du jour. Ensuite, avec le soleil, une brise de pente s’installait, conduisant à des vents assez forts remontant les vallées. Les vents amenaient de l’humidité qui voilait le ciel, voir formait des nuages. Nous finissions souvent la journée sans soleil. Le temps s’est dégradé quand nous étions dans la zone de Gokyo et nous avons eu de la neige.
L’hébergement était assuré en lodges, qui sont des sortes de refuges privés. Ils ont à peu près tous la même organisation. Il y a une grande pièce commune avec les tables réparties en U pour manger. Le dernier côté de la pièce est souvent occupé par un hôtel bouddhiste. Au centre trône un poêle alimenté en bouse de yack. Nous dormons ensuite dans des chambres de 2 ou 3 personnes. Dans les parties basses du trek, les lodges sont dans des villages mais assez rapidement nous sommes dans des zones où il n’y a plus d’habitat permanent et nous avons de simples regroupements de lodges touristiques.
Samedi 15 octobre
Nous voici donc à Lukla en milieu de matinée. Nous retrouvons le reste de l’équipe : Ganesh, chef cuisto-intendant, trois assistant-guides et un muletier. Ils chargent les sacs sur les zopas, croisement de yack et de vache. Thé. Visite du village qui est à 2800m à flanc de montagne. Départ à 10h. Ciel voilé avec du soleil. Marche jusqu’à Tadokosky où nous prenons le repas de midi. Nous continuons ensuite jusqu’à Phakding que nous atteignons à 14h. Couché à 20h30.
Dénivelé : +100m/-310m. Distance : 7,35 km.
Dimanche 16 octobre
La nuit est longue. Réveil prévu à 6h30. A 6h00, je craque. Ca fait déjà un moment que je suis réveillé et je décide de me lever. Départ 7h45. Temps toujours voilé avec le soleil qui perce par moments. Nous commençons par remonter la vallée avec quelques traversées sur des ponts suspendus. Repas puis nous attaquons la montée. Arrivée un peu avant 16h à Namche Bazar à 3400m. Repas avant de 19h. Grande veillée avec soirée cartes. Coucher à 20h45.
Dénivelé : +930m/-150 m. Distance : 11,7 km.
Lundi 17 octobre
La nuit a été fraîche.
Petit déjeuner. Nous commençons par visiter les musées de Namche qui sont quand même 150 m en dénivelé au-dessus de l’hôtel.
Après les visites, nous continuons à monter. Beau temps avec des nuages qui arrivent par le sud. Passage à l’aéroport qui n’est plus guère qu’un héliport. Nous terminons l’ascension au col de Khumjung à 3860m. Joli panorama sur les hautes vallées avec l’Ama Dablam en plein centre. Redescente sur Khumjung village à 3790 m. Repas à 13h passé. Le fond de l’air est de plus en plus frais. Dans l’après-midi, visite de la zone de Khumjung et de Kunde avec dans l’ordre l’hôpital du second et le monastère du premier.
Nous sommes en fait dans une sorte de vallon un peu abrité avec de la culture. Les parcelles sont délimitées par des murs de pierres sèches. Ils cultivent entre autre de la pomme de terre qu’ils enterrent ensuite l’hiver pour qu’elles ne gèlent pas. Le yack tend à remplacer le zopa. Ils en font sécher les bouses pour faire du combustible pour le feu, faute de bois. Nous croisons deux marchands tibétains qui sont venus en caravane de yack depuis le Tibet en 5 à 6 jours en passant par un col glacière à 5600m.
Ils proposent des vêtements, des étoffes et des chaussures de basse qualité en provenance de Chine. Il y a aussi des colporteurs du sud du Népal qui viennent à pied avec un balancier sur l’épaule. Il leurs faut 16 à 17 jours. Ils vendent surtout de la vaisselle. Nous terminons par la visite du monastère de Khumjung et son crâne de yéti.
Coucher 21h30.
Dénivelé : +675m/-265m. Distance : 7,5 km.
Mardi 18 octobre
Réveil 6h.
Ciel dégagé avec quelques nuages qui accrochent les sommets dans la journée. Départ 7h45. Nous démarrons par un chemin en balcon. Puis nous obliquons sur un sentier qui monte bien jusqu’à Mong La, à 3985m, avec une partie en escalier.
Redescente à flanc de montagne. Repas de midi au point bas à 3645m. Pour finir, remontée sur le même flanc jusqu’à Dole (4040m). Il fait de plus en plus frais. Installation à l’hôtel à 14h45. Ca commence à être bien rustique avec +4°C la nuit dans les chambres. Coucher à 21h.
Dénivelé : +775m/-505m. Distance : 8,3 km.
Mercredi 19 octobre
Réveil tardif à 6h20.
Départ 8h. Ca monte progressivement à flanc. Nous assistons à une avalanche sur le flanc Nord du Thamserku. Nous arrivons à Machermo en fin de matinée à 4400m. Il fait encore plus frais avec du vent et de moins en moins de soleil.
Repas. Dans l’après-midi, nous montons sur la crête au-dessus du village jusqu’à 4670m. En théorie, nous pouvons voir plein de choses mais en pratique, nous sommes dans le brouillard avec du vent et une température de +4°C. Redescente au lodge. Nous en profitons pour faire un peu de lessive. Dans la soirée, il tombe quelques flocons de neige. Coucher à 20h30.
Dénivelé : +800m/-410m. Distance : 8,1 km.
Jeudi 20 octobre
Réveil à 6h30, sans avance cette fois. La neige a blanchi le sol. Grand soleil qui fait fondre tout ça. Départ à 8h. Longues traversées alternant avec de petites montées.
Nous croisons un touriste mal en point qui redescend soutenu par un porteur. Vers 4700m, la neige se met à tomber en grésille. Nous arrivons à Gokyo vers midi. Dans l’après-midi, les giboulées continuent. On reste au lodge. Cartes. Le soir, la neige redouble. Le groupe d’à côté qui dort sous tente attaque le déneigement à la pelle à neige. Le guide n’a jamais vu ça en cette saison en 12 ans de métier. Coucher à 21h.
Dénivelé : +435m/-60m. Distance : 6,87 km.
Vendredi 21 octobre
0h10, réveil WC. Trop dans le pâté pour voir la météo. 5h45, réveil WC. Brouillard, neige. Le guide ne nous a pas réveillés. C’est mal parti pour le pic Gokyo. 6h30, réveil définitif. Petit déjeuner. Le ciel commence à se dégager. Finalement, nous tentons le coup. Départ vers 8h30.
Montée dans 10cm de neige fraîche. Montée lente. La neige commence à se transformer. Trois heures plus tard, nous sommes au sommet à 5366m. Les autres sommets sont assez dégagés avec l’Everest qui perce à travers les nuages. Séance photo de trois quarts d’heure.
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Descente en 1h. Ca fond bien ce qui fait qu’il y a de la boue et ça glisse. Retour au village de Gokyo à 13h15. Repas de midi. Douche chaude à 250 roupies. Thé à 16h. Petite promenade au-dessus du village, sur la moraine au bord du glacier du Cho Oyu.
Le soir, ça manque d’électricité. La neige sur les panneaux solaires, ça n’aide pas. Soupe sherpa au menu du soir. Les colporteurs tibétains sont de passage dans le lodge. Brouillard au coucher à 20h30.
Dénivelé : +/-670m. Distance : 4,24 km.
Samedi 22 octobre
Réveil à 6h15. Météo grandiose, ciel totalement dégagé. Départ 8h. Redescente par le même itinéraire qu’à l’aller. On suit nos cinq zopas. Passage un peu technique pour eux dans les marches à la descente. Le temps ne tarde pas à se dégrader. Pause thé à Machermo. Giboulées de neige. Ensuite, le temps est un peu meilleur mais reste bouché avec un petit vent glacial. On croise des yacks qui peinent à la montée. Ces bêtes là, ce n’est pas optimisé en dessous de 4000m.
Un chien errant nous suit une partie de la descente. Nous finissons par une petite côte pour arriver à Phortse vers 16h30. Le patron du lodge est un sherpa ancien summiter. Il a gravi quatre fois l’Everest. Le soir, il y a un chanteur népalais de renommée nationale mais que personne ne connaît. Il nous pousse un coup la chansonnette. Notre maîtrise du népalais ne nous permet pas de saisir toute la profondeur des paroles. Coucher tardif à 21h30, c’est samedi soir.
Dénivelé : +420m/-1385m. Distance : 16,1 km.
Dimanche 23 octobre
C’est dimanche, grasse matinée prévue jusqu’à 7h00. Réveil spontané à 6h. Marche à flanc pour Pangboche. Nous voyons quelques moutons bleus de loin. Belle vue sur l’Ama Dablam. Nous observons aux jumelles la progression des grimpeurs entre le camp terminal et le sommet. Le vent est de la partie avec des nuages de ci de là mais ça reste assez dégagé.
Arrivée à midi. Dans l’après-midi, petit tour du village et visite de son monastère. Le soir, il y a de nouveau un tibétain qui essaie de vendre sa marchandise au lodge. Le patron teste les ampoules basse consommation une à une. Coucher à 20h30.
Dénivelé : +615m/-450m. Distance : 7,74 km.
Lundi 24 octobre
Réveil à 6h30. Départ à 8h. Beau temps. Montée à flanc. Nous croisons des enfants qui vont à l’école à Pharking, d’après nos guides. Il leur reste 1h30 pour faire 16km à vol d’oiseau. A mon avis, il y a une autre école avant. Pour nous, pause repas à Periche. Il fait de plus en plus frais. Cette vallée est plus froide que la précédente. Arrivée à Thukla vers 15h. Brouillard à la tombée de la nuit. Le lodge a une ambiance de refuge des alpes un samedi soir. Coucher 20h15.
Dénivelé : +730m/-100m. Distance : 10 km.
Mardi 25 octobre
Réveil à 6h. Départ à 8h15. Il reste quelques nappes de brouillard au départ puis ça se dégage. Nous sommes rendus à Lobuche à 10h15. En début d’après-midi, nous montons au-dessus de Lobuche à 5145m pour s’acclimater. Le brouillard est de retour et ça refroidit vite avec le vent. Retour au lodge (4930m). Coucher 19h30.
Dénivelé : +550m/-225m. Distance : 4,7 km.
Demain, c’est le grand jour. L’assaut final du sommet est prévu. Déjà 10 jours que nous progressons dans ces hautes vallées arides. Nous sommes tous plus ou moins malades. Nous souffrons de différents maux allant de la tête au ventre en passant par la gorge et les poumons quand ce n’est pas couverts de pustules. Déjà, la veille, Boulait, terrassé par l’altitude, a dû renoncer et est redescendu nous attendre dans la vallée.
Mercredi 26 octobre
Dans la nuit, Lejeune fut pris de spasmes. Il vomit et eu une forte diarrhée. Réveil à 4h00.
Nous préparons rapidement nos affaires. Nous avalons une tasse de thé et quelques biscuits. Départ à 4h35. Bien que fortement affaibli, Lejeune ne renonce pas. Nous partons dans la nuit. L’air est vif et le ciel cristallin. Un croissant de lune nous accompagne alors que nous cheminons en direction de la grande ourse. Les bords de la rivière Lobuche sont englacés. Nous la franchissons à grand peine sans tomber dedans.
Le jour arrive petit à petit et le soleil commence à illuminer quelques sommets. Nous éteignons les lampes frontales. Nous continuons notre avancée sur la moraine latérale du Khumbu. Nous franchissons le glacier Changri et sa moraine terminale constituée d’énormes blocs de pierres instables de la taille d’un immeuble. Ils forment un dédale à travers lequel nous zigzaguons péniblement.
Après un dernier col à 8180m dans les moraines, nous atteignons Gorak Shep, l’ultime point atteint par la précédente expédition ayant tenté l’ascension du sommet. Nous prenons un petit déjeuner reconstituant dans les restes de leur camp. C’est alors que les rayons du soleil nous atteignent, ajoutant à notre réconfort. Vers 8h, nous reprenons notre marche. Lejeune, chancelant, ne peut continuer et fait demi-tour, seul face à son destin. Nous traversons un lac salé, asséché en cette saison froide et sèche favorable aux expéditions. Après le lac, nous entamons l’escalade de l’arête terminale. Le manque d’oxygène se fait ressentir de plus en plus fort et les quintes de toux redoublent dans l’équipe. Censoce fait un malaise subit. Malgré notre intervention rapide, la faiblesse de nos moyens ne nous permet pas de le ramener à la vie. Nos pensées vont à sa femme et sa fille de un an qui se retrouvent dans le plus grand dénuement. Jamais nous ne t’oublierons. Nous prenons son GPS et nous poursuivons notre progression. Avec le soleil, la brise de pente s’installe. Ce qui n’était qu’un simple souffle sur le piémont devient un vent puissant à notre hauteur, nous glaçant d’un côté alors que le soleil de haute altitude nous brûle de l’autre. Nous marquons une courte pause pour reprendre des forces. Notre avance se fait de plus en plus lente dans l’atmosphère raréfiée. Le sommet semble se dérober à nous. Arriverons-nous à vaincre la malédiction ? A quelques dizaines de mètres du sommet, alors qu’il tente de prendre une photo, Léone est victime d’un oedème cérébrale foudroyant. Le mal aigu des montagnes a frappé une fois de plus. Une partie de l’équipe se sacrifie pour le redescendre sans délai dans la vallée. Néanmoins, il conservera des séquelles. Dans un ultime sursaut d’énergie, nous parvenons au sommet vers 10h du matin. Grâce au GPS de Censoce, nous déterminons l’altitude de ce sommet inviolé. Le Kala Péthar culmine à 8648m. Bien que le vent souffle comme dans les 40ème rugissants, nous prenons quelques instants pour faire des photos, accrocher des drapeaux de prière pour ceux qui ont réussi et les autres.
Statique
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Nous entamons la descente sans tarder. Celle-ci se déroule sans difficultés. Nous avons le loisir d’observer des chocards et des perdrix avant d’arriver à Gorak Shep peu après midi.
Nous prenons un copieux casse-croûte. Vers 2h, nous reprenons le chemin de la descente. Le vent qui monte de la vallée nous amène un brouillard givrant. Nous retrouvons à grand peine le camp de Lobuche que nous atteignons vers 15h30. Nous retrouvons Lejeune qui se remet petit à petit. Le soir, nous pouvons nous coucher à 20h00, la satisfaction du devoir accompli.
Dénivelé : +/-920m. Distance : 12,6 km.
Jeudi 27 octobre
Réveil avant 6h par les autres trekkeurs alors que nous avons grasse matinée prévue jusqu’à 7h. Départ 8h15. Descente en direction de Thukla. Pause thé. Ensuite, nous entamons en traversée en direction de Pingboche. Le vent se met de la partie. Repas à Dingboche. Nous achevons dans l’après-midi à Pengboche. Les nuages se joignent au vent et nous finissons à l’ombre. Coucher à 20h00 dans le brouillard.
Dénivelé : +150m/-1085m. Distance : 14,3 km.
Vendredi 28 octobre
Réveil 6h. Ciel voilé en altitude. Montée au camp de base de l’Ama Dablam. C’est une petite cuvette fort sympathique. Nous assistons à deux cérémonies en parallèle avec des lamas pour la bénédiction des expéditions qui doivent partir le lendemain. Nous avons le droit de manger et de boire à l’oeil les offrandes.
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Retour peu après midi à Pengboche pour le repas. Dans l’après-midi, nous allons à Tyangboche. Le soleil est caché par les nuages. Nous démarrons par une bonne descente. Nous traversons de la forêt avec de grands morceaux de lichens pendant aux arbres. Ca fait du bien de voir de la verdure après tout ce temps en altitude. Nous achevons par une remontée équivalente à la descente précédente.
Le soir, les nuages accrochés au relief donnent l’impression d’être dans une forêt primaire humide. Nous nous couchons à 20h30 dans un brouillard à couper au couteau.
Dénivelé : +895m/-965m. Distance : 12,5 km.
Samedi 29 octobre
Réveil à 5h30. Je traîne encore un peu dans le duvet avant de me lever. Ciel dégagé. Le monastère est vraiment bien situé avec vue sur de nombreux sommets enneigés. A 6h30, nous allons assister à l’office du matin dans le monastère avec les lamas. Nous ne comprenons pas tout mais nous apprécions le tour de magie du grand lama qui consiste à faire apparaître des billets dans les écharpes en soie. Après la cérémonie, petit déjeuner et nous partons pour Namche Bazar.
Ca descend bien ... et ça remonte presque autant. Nous croisons une minette de 22 ans qui remonte du marché pour Pengboche avec ses 35kg de courses.
Nous arrivons à Namche Bazar après 14h. Trop tard pour le marché mais il reste encore pas mal de tibétains qui vendent dans les rues la marchandise tombée du yack. Nous traînons un peu dans la ville. Internet. Le soir, anniversaire de Léone. Il a amené le pastis de France. Nous complétons ça avec du whisky de l’Everest. Coucher pas très clair à 21h. Brouillard dehors aussi.
Dénivelé : +425m/-815m. Distance : 9 km.
Dimanche 30 octobre
Lever 6h00. Beau temps. Départ à 8h. Ca descend. Les nuages commencent à se pointer. Repas à Pharking. On reprend sous un ciel de plus en plus bouché. Entrée à Lukla à 15h30. Il tombe quelques gouttes de pluie.
Il y a quelques colis suspects sur nos zopas. Après renseignements auprès de certaines sources qui ont tenu à conserver l’anonymat, certains assistant-guides auraient acheté de la marchandise de contrebande à des tibétains à Namche Bazar pour la revendre à Lukla. Le soir, repas orgiesque avec toute l’équipe népalaise. Dalbat au menu. Nous terminons dans la boîte de nuit de Lukla de 20h00 à 22h30.
Dénivelé : +650m/-1280m. Distance : 17,3 km.
Bilan global : 10000 mètres de montée et de descente en 160 km.
C’est la fin du trekking lui-même. Il n’y a plus qu’à rentrer.
A suivre ...