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Récepteur GPS Magellan Meridian

Présentation de mon récepteur GPS Magellan Meridian

Mis en ligne le 14/03/2005

Je ne vais pas vous faire de présentation générale sur les récepteurs GPS grand-public ni même faire d’étude comparative entre différents modèles. Je vais juste parler un peu de mon GPS personnel. Les éléments que je vais présenter sur ce GPS sont à considérer de façon isolée et non relativement à d’autres modèles disponibles sur le marché, mon expérience en dehors de mon propre récepteur étant très réduite.

Passage du méridien de Washington

Je dispose depuis le printemps 2002 d’un Magellan Meridian©. Il s’agissait du modèle de base de la gamme Meridian©, qui ne dispose que de 2 Mo de cartographie intégrée.

Ce que j’apprécie bien sur mon GPS :
- Il est robuste. Il dispose d’un habillage caoutchouté anti-choc. L’écran est en retrait par rapport à un cadre en plastique noir dur, pour éviter les rayures. Le GPS m’a suivi en expédition spéléo dans les Tsingy de Madagascar. Pendant les escalades, je le mettais dans la poche de mon short et il s’est retrouvé un certain nombre de fois bloqué entre ma cuisse et le rocher sans subir de dommages significatifs.
- Il est étanche selon la norme IPX 7 (tient 30 mn sous 1 m d’eau et flotte). Très pratique pour le nettoyer dans une rivière.
- Supporte la correction Waas/Egnos
- Supporte pas mal de projections cartographiques dont le Lambert pour la France voir le Laborde pour Madagascar.
- Dispose d’une fonction de moyenne quand on reste sur un point fixe
- Livré avec un cordon de liaison PC.
- On peut ajouter une carte mémoire SD (Secure Digital) dans laquelle on peut stocker sous forme de fichier la trace en cours ainsi que les waypoints/routes. On peut ensuite recharger les données dans le GPS ou, comme dans mon cas, les lire directement sur ordinateur avec un lecteur USB.

Ce que j’apprécie moins :
- N’enregistre qu’une seule trace, met tous les morceaux les uns après les autres dans la même trace. Ce problème peut être contourné en enregistrant régulièrement la trace sur la carte mémoire SD.
- On ne connaît pas la taille de la trace en cours (2000 points maxi quand même).
- En cas de coupure pour cause de batteries déchargée, il y a perte de l’enregistrement de la trace depuis le dernier allumage (ne concerne que le modèle de base à 2 Mo). Explications ici. Voir dans certains cas extrêmes, il perd toutes les données. Je m’en sort en voyage grâce à une sauvegarde quotidienne des données sur la carte SD. Problèmes aussi observés sur des Sportrak.

D’une manière générale, je me sers beaucoup plus de mon GPS pour faire des relevés sur le terrain, soit de points, soit de traces, dans une optique spéléologique par exemple. J’en suis venu à m’interroger sur la précision de mon GPS.

Note ultérieure

Après quatre année d’utilisation (2002-2006), j’ai quelques remarques supplémentaires à faire, plutôt négatives :
- mon GPS n’est plus étanche au niveau de l’écran. Il a commencé par présenter un peu de buée de temps à autre dans l’écran. Puis un jour où je l’ai lavé dans l’eau, il y avait carrément de l’eau à l’intérieur de l’écran. Le GPS s’est éteint et ne voulait plus se rallumer. Après une nuit de séchage compartiement des piles ouvert, il a accepté de redémarrer mais depuis, une douzaine de colonnes de pixels restent blanches rendant la lecture de l’écran difficile. Le rétro-éclairage ne fonctionne plus non plus, ce qui est très gênant la nuit.
- en plus des pertes de données déjà mentionnées ci-dessus, j’ai de façon assez courante pertes des paramètres de la projection personnalisée aux changements de piles. Pas pratique quand on voit tous les paramètres qu’il faut saisir pour la projection de Madagascar et que ça se produit une à deux fois par semaine. Problème aussi constaté sur un Meridian Gold.
- la carte SD ne se clipse plus dans son emplacement. Quand on la met en place, elle ressort sous l’action du ressort au lieu de rester en place. À chaque changement de pile, il faut faire attention à ne pas la perdre puis la bloquer en place à l’aide des piles neuves.

Satellites en ballade
31 à l’horizon en haut, au zénith en bas
Plus de satellites
Rien de la constellation en haut


- des satellites dispairaissent de l’affichage de la constellation. On se retrouve avec très peu de satellites par moment, jusqu’à trois ou quatre. Ensuite, ils réapparaissent des fois presque au zénith. Dans le même temps, un Sportrak à côté affiche toujours tous les satellites.
- des fois, à l’enregistrement des waypoints dans la carte SD, le GPS s’éteint. Les données sont bien stockées sur la carte mémoire mais si vous essayez de les relire (suite à une perte des données par exemple), le GPS s’éteint sans charger les données.
- quand on met des noms de 8 lettres à des waypoints et qu’ensuite, dans l’écran Carte, on ballade le curseur dessus, il apparaît des signes cabalistiques après le nom en bas de l’écran.
- quand le GPS a du mal à capter les satellites, il part dans un comportement bizarre. La carte de constellation n’affiche plus de satellites ou sans correspondance entre la vue du ciel et les barres en dessous. Des fois, il affiche des satellites en double. Et avant de récupérer une réception correcte, vous avez intérêt à passer un bon moment en terrain découvert, style un quart d’heure.

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