Chez Éric Sibert
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Revenir de la côte Est

Revenir de la côte Est de Madagascar jusqu’à la maison

Mis en ligne le 5/02/2010
Madagascar 2009

28 août :
Ciel bouche au réveil avant de se dégager dans la journée. Nous nous réveillons à 6 h du matin pour prendre rapidement un taxi-brousse pour Tamatave. Nous sommes au bord de la route à 7 h. C’est alors qu’un particulier (métisse franco-malgache ?) nous prend en stop dans son 4x4 si bien que nous sommes à Tamatave à 9 h. Nous récupérons nos affaires ainsi que la voiture. Celle-ci veut bien démarrer, la batterie ayant été chargée par ailleurs. Il y a aussi un pneu crevé qui a été considéré comme irréparable en l’état. Nous partons à la recherche d’un garagiste ayant des compétences en électricité que nous trouvons pas très loin de la gare routière. Il diagnostique une usure avancée des charbons de l’alternateur. Il s’occupe aussi du démarreur qui gratte et de la marche arrière qui ne passe plus. Pendant ce temps la, je pars à la recherche d’une chambre à air pour le pneu irréparable, initialement tubeless. Tout ça occupe toute la journée et c’est de nuit que nous nous rendons au garage express, à l’arrière de la gare routière, pour le montage de la roue avec la nouvelle chambre à air. Avec le mécano, nous partons à la recherche d’un hôtel vers la sortie de la ville pour gagner du temps le lendemain matin. Il s’avère que le circuit électrique pose encore des problèmes. Les essuie-glaces ne fonctionnent plus bien. Les veilleuses sont faiblardes. Le klaxon est muet. Après avoir trouve l’hôtel, nous retournons en ville revoir l’électricien. Il tripote un coup les fusibles et ça va mieux sauf pour les essuie-glaces qui perdent leur mode intermittent. C’est alors que j’entends une fuite d’air sur un des pneus. Nous retournons au service express. La gare routière est plus calme après le départ des bus de nuit mais il reste une certaine faune à proximité des bars. Impossible de retrouver la fuite. Nous repartons en direction de l’hôtel non sans manquer d’écraser quelques vélos et pousse-pousses totalement dépourvus d’éclairage. Au moment de garer la voiture dans la cour, il s’avère que la marche arrière n’est pas vraiment réparée. Il est déjà 22 h. Nous prenons un pousse-pousse pour aller manger en ville. Apres quelques essais, nous finissons par trouver une gargote ouverte. Retour à l’hôtel pour dormir.

Garage à Tamatave

Animation QuickTime (2,6 Mo)

29 août :
Beau temps. Nous sommes réveillés par la télé des voisins. Nous prenons le petit déjeuner dans le quartier. Nous découvrons qu’il y a un pneu crevé, celui avec la chambre à air de la veille. Après une sortie manuelle faute de marche arrière, nous parvenons jusqu’à la station service en face sur ce qu’il reste d’air. Il s’avère que le pneu usagé avait des câbles rompus qui pointaient à l’intérieur et les réparateurs de la veille n’ont pas mis d’emplâtre pour protéger la chambre a air. Enfin, nous partons. Nous achetons des framboises (qui ressemblent plutôt à des mûres) et des litchis en route. Malheureusement nous crevons de nouveau à 40 km de Brickaville. Pour changer la roue, c’est un peu coton car le crique ne passe pas sous la voiture quand un pneu est crevé. En roulant sur quelques rondins, ça va mieux.

Train à Brickaville

Ça repart jusqu’à Brickaville. Nous réparons le pneu qui a pris un bête clou. Nous mangeons aussi sur place mais malgré une précommande durant la réparation, le service est lent. J’assiste aussi à une intéressante manœuvre de trains. Un premier train de voyageur arrive de la côte. Il débarque ces voyageurs puis fait marche arrière avant de se mettre de nouveau en avant sur une voie de garage. Il laisse alors passer un train de marchandises qui descend. Enfin, il fait de nouveau marche arrière pour se remettre sur la voie principale et repartir vers l’amont. Quant à nous, nous reprenons la route cette fois sans problème à part quelques camions dans les côtes. Nous atteignons Moramanga avec les derniers rayons du soleil. Le soir, nouvelle séance karaoké.

Route vers Tana

30 août :
Nous sommes réveillés au bruit et à l’odeur du diesel. Le ciel est bouché à la limite de la bruine sur Moramanga. Contrôle des pneus, de l’huile et de l’eau : tout est ok. Rien à signaler sur la route. À Tana, ne pouvant garer sa voiture, Liva repart directement. Je fais une balade osm dans Tana d’Isotry à Tsaralalana. Je découvre un stand installé sur la voie ferrée. Ensuite, je m’installe au balcon du glacier pour prendre de la hauteur sur l’Avenue de l’Indépendance. À 18 h, je me demande que faire jusqu’au repas. La ville est déserte en ce dimanche soir. Grand moment de solitude. Je finis par trouver un bar-internet avant d’aller au restaurant.

Lac d’Anosy

Hautre résolution

Carrefour dans Tsaralalana

Animation QuickTime (2,3 Mo)

31 août :

Avenue de l’Indépendance

Je m’initie au transport en bus dans Tana. Je commence par le consulat qui n’ouvre qu’à 10 h 30, ce qui me laisse largement le temps de visiter le quartier. Je refais un coup d’internet avant le repas de midi. J’enchaîne ensuite avec des visites à l’Angap puis au ministère des mines avec un peu de cartographie. Écriture des cartes postales au Glacier.

1er septembre :
Internet. Visite au FTM pour des histoires de points de référence. Expédition du courrier, restaurant à midi, cartographie.

Isoraka

2 septembre :
Internet, cartographie dans la haute ville et visite de tout le secteur. Achat d’émeraude. Retour au ministère des mines pour récupérer le rapport commandé précédemment. Change. Cartographie dans Tsaralalana. Internet. Liva est de retour. Nous allons manger au Sakamanga. En ressortant, il s’avère que ça craint Tsaralalana la nuit. Nous partageons notre taxi avec un couple de touristes dont l’hôtel n’est qu’à 500 m mais qui préfèrent ne pas rentrer à pied.

Ouest de Tana

Haute résolution

3 septembre :
Réveil tranquille avant d’aller à l’aéroport. L’avion est à l’heure. Il y a une gamine métisse à côté de moi dans l’avion, une vraie pipelette. Elle aussi s’est faite manger par les puces à la plage. Nous atterrissons à l’heure mais il me faut par contre une heure pour récupérer mes bagages. Je trouve un téléphone à pièce pour appeler Manu qui doit venir me récupérer à une station de RER sauf que le temps que j’arrive au Orlyval, il est 23 h passé et celui-ci est fermé. Je rappelle Manu qui vient me chercher directement à Orly. Dehors, il pleut.

4 septembre :
Pluie. Bus et métro pour aller à la gare. TGV ensuite.

Fin de Madagascar 2009

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