Chez Éric Sibert
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Vienne 2009

Voyage à Vienne en Autriche. Congrès scientifique et tourisme dans la ville.

Mis en ligne le 26/10/2009

En marge d’un congrès scientifique en octobre 2009 à Vienne, je suis resté les week-ends avant et après pour visiter la ville. Comme ce n’était pas trop loin de Grenoble, nous étions nombreux du boulot à nous y rendre.

Samedi 3 octobre :
Départ de Grenoble le matin. Je prends l’avion à Lyon. Je suis au hublot. Juste après le décollage, nous passons au-dessus de la légère couche de brume qui remplit les vallées. Les crêtes du Vercors et de Chartreuse émergent alors. La vue est alors dégagée jusqu’aux Écrins et même le Viso. Nous survolons Chambéry avant de voir le Mont-Blanc à droite puis la Vallée du Rhône en Suisse. Au-delà, je n’ai plus de repères pour reconnaître les montagnes. Vol jusqu’à Vienne sans problème. En trin et en métro, je m’installe à l’hôtel. Il fait globalement beau temps. Dans l’après-midi, je vais me promener au centre-ville à pied depuis l’hôtel. En soirée, je fais quelques photos nocturnes dans le secteur des musées et autres monuments. Enfin, j’inaugure le City Bike (version locale du Vélib) pour rentrer à l’hôtel.
À pied : 18,3 km. À vélo : 3,1 km.

Liebenberg Denkmal
Passage vers la cathédrale
Lune à côté de la cathédrale
L’Opéra
Retransmission de l’Opéra
Musée des Beaux Arts

Dimanche 4 octobre :

Fontaine du Parlement

De bon matin, je me rends au Château de Schönbrunn en vélo. Néanmoins, les City Bike ne sont pas très performants, pour ne pas dire que c’est un peu dur les pneus pleins sur les pavées. Il me faut 50 mn pour faire les 6 km depuis l’hôtel. Même en tenant compte des arrêts pour trouver le chemin, ce n’est pas une performance. Sur place, après un tour dans la cour, je me balade dans les jardins avec leurs fontaines pseudo-antiques. À midi bien tassé, retour en ville. Je fais une pause dans un faubourg pour casser un graine dans un bar-restaurant. Photographie du Rathaus à la nuit tombante puis de quelques autres bâtiments le long du Ring. Et bien plus tard dans la soirée, nous allons prendre une bière avec Yvonne et Frédéric qui viennent d’arriver à Vienne.
À pied : 14,8 km. À vélo : 19,5 km.

Lundi 5 octobre :

Le Centre de Congrès

C’est le début du congrès. Nous nous rendons au quartier des affaires en métro. À midi, nous allons manger en ville dans un restaurant indien. Et le soir, ça ressemble un peu à un repas de labo dans un restaurant de la vieille ville.

Mardi 6 octobre :

Kunsthaus

Suite du congrès. Profitant d’un programme un peu clairsemé, avec Yvonne, nous faisons une pause de midi un peu étendue. Nous prenons un sandwich sur le chemin de la Hundertwasser Haus. Dans le même quartier, nous allons voir la KunstHaus Wien. Nous nous promenons encore un peu en ville avant de retourner au congrès. Le soir, nous prenons notre repas en comité plus restreint que la veille. Le serveur est très moyennement sympathique.
À pied : 10,7 km.

Mercredi 7 octobre :
Congrès. Repas express en ville. Je fais un crochet à l’office du tourisme pour réserver un hébergement pour le week-end. Le soir, repas en ville avec quelques Québécois. Le sommeil est difficile la nuit. Globalement, l’hôtel n’est pas extraordinaire pour son tarif. Ma chambre prend le soleil toute l’après-midi, ce qui n’est pas rien, vu que nous avons le record de température pour un mois d’octobre sur les 50 dernières années. En pratique, ça fait 28°C dans la chambre quand j’arrive le soir. Ensuite, ça donne sur une rue avec de la circulation, surtout sensible de bon matin. Enfin, il n’y a pas de volets.

Jeudi 8 octobre :

Auberge à Heiligenstadt

Toujours le congrès mais il commence à se dégarnir. À midi, nous tentons un bar-restaurant à côté de l’hôtel, déjà testé par Frédéric et Marian la veille au soir. Malheureusement, le service n’est plus le même. Non seulement, nous nous faisons limite engueuler mais en plus, nous n’obtenons pas tout ce que nous avons commandé. Enfin de journée, avec Yvonne, nous allons visiter le musée du Belvédère. Le soir, sur le conseil des Poitevins, nous allons manger dans les auberges de Heiligenstadt avec un service bien meilleur.

Vendredi 9 octobre :

Bistro en ville

C’est la fin du grand beau temps caniculaire avec des passages de pluie bien marqué. C’est la dernière matinée du congrès. La première conférence que j’avais prévue de voir est annulée, faute d’intervenant. Ce n’est pas la première fois de la semaine et c’est un peu énervant. À midi, c’est le dernier repas en commun au Bistro. Ensuite, je change d’hôtel. Je tente une visite du Musée des Beaux Arts mais les deux heures avant la fermeture, c’est trop court. J’ai juste le temps de voir l’étage des peintures, et encore en abrégeant sur la fin. Quelques photos à la nuit tombante dans le secteur des musées.
À pied : 5,8 km. À vélo : 5,8 km.

Musée des Beaux Arts
Léopold Museum
Muséum d’Histoire Naturelle

Samedi 10 octobre :
Ciel bouché mais sans pluie. Visite au Palais de Hofburg de bon matin. J’enchaîne l’argenterie avec les appartements impériaux dont celui de Sisi mais je me fais rattraper par les groupes organisés sur la fin. Dans l’après-midi, grosse balade à pied dans le centre. Je tombe sur le Dorotheum, l’hôtel des enchères locales que je visite. Dans la suite de la promenade, en voyant que l’accès au clocher de Stephandom est ouvert, j’en fait l’ascension en me disant que même si le ciel est gris, la vue ne devrait pas être trop mauvaise. Erreur. En fait, on ne monte pas jusqu’en haut de la tour. On s’arrête au deux tiers dans une pièce fermée avec juste des petites fenêtres dans des renfoncements pour voir le paysage. Et une des quatre fenêtres est obstruée par des échafaudages. Déception. Meilleure pioche au Musée Léopold qui abrite l’Expressionnisme autrichien avec entre autre Egon Schiele et Gustav Klimt. Dernière séance de photographie nocturne entre Hofburg et Karl Kirsche.
À pied : 18,2 km. À vélo : 12,6 km.

Musique allemande
Dorotheum
Hofburg
Fontaine devant Hofburg côté Michaelerplatz
Cour d’Hofburg
Karlkirche

Dimanche 11 octobre :

Entrée du Muséum d’Histoire Naturelle
Coupole d’Hofburg

Dernière balade vélocipédique en ville. Quelques éclaircies permettent de faire des bonnes photos de jour. Puis dernier repas au Bistro avant d’aller prendre l’avion et de rentrer sur Grenoble via Lyon.
À pied : 5,3 km. À vélo : 14,3 km.

En conclusion, une fois qu’on sort des palais et musées, j’ai été un peu déçu par Vienne, qui manque singulièrement de charme, sans parler des restaurants où le service est peu courtois voir pire. L’intérêt modéré du congrès objet initial du déplacement, n’ajoute rien.
Total à pied : 73 km. Total à vélo : 58 km.

Avion Lyon-Vienne et retour

Transports

Tramway
Station City Bike

En post-scriptum, un petit aparté sur les transports à l’intérieur de la ville. La ville est à taille humaine. Le premier moyen de transport est le métro. Il est moderne avec une demi-douzaine de lignes. Les stations ne sont pas trop rapprochées, ce qui permet de traverser rapidement la ville. Il vient ensuite le tram beaucoup plus pittoresque avec des rames modernes ou rétro suivant les lignes. Par contre, il n’y a pas de plan détaillé. On trouve juste les lignes principales sur le plan de métro, ce qui nous a valu quelques surprises. Pour le bus, nous n’avons pas trop testé en dehors de l’excursion à Heiligenstadt. Enfin, il y a le vélo avec le City Bike. Il y a dans la ville une soixantaine de stations où on peut prendre et reposer un vélo. L’inscription m’a coûté 1 €. Ensuite, on a le droit d’utiliser un vélo gratuitement pendant 1 heure avant de le reposer et on doit attendre un quart d’heure avant d’en reprendre un autre. En résumé, ça m’est revenu à 1 € pour la semaine. En général, j’aime bien me balader en ville en vélo et j’en ai bien usé les deux week-ends. Au rayon rabat-joie, les vélos sont un peu lourd et avec des pneus pleins sur les pavés, ça se sent bien. La densité de stations me paraît faible, souvent à proximité du métro, ce qui en réduit l’intérêt. Plus d’une fois, j’ai passé du temps à chercher la station vélo du quartier. Et quand c’est pour constater qu’elle est vide, ça agace. Mais c’était quand même sympa de se déplacer en ville avec ces vélos.

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