Par un beau dimanche de printemps, j’ai décidé d’aller faire un tour sur l’Île de Ré avec mon VTT
Pour fêter le printemps 2005, après une vague de froid un peu tardif, j’ai décidé d’aller faire un tour en vélo sur l’Île de Ré.
Réveil matinal à 6h30. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de train pour La Rochelle le dimanche matin. Et un seul TER qui n’est même pas annoncé comme prenant les vélos. Je saute donc sur mon vélo, le ventre creux, direction la gare de Poitiers. Il fait d’ailleurs bien frais à cette heure là. Le TER m’attend sur le quai. Je monte à bord avec mon vélo. J’accroche ce dernier à l’emplacement prévu. Enfin, prévu mais pas très pratique quand même. Je dois bien manœuvrer mon vélo pour réussir à passer la roue dans le crochet. A 7h15 précise, le train s’ébranle (quelle aventure ...), direction La Rochelle. Il n’y a pas grand monde à bord. Contrôle des billets. Je demande à la contrôleuse l’horaire du train retour que j’ai vu rapidement sur internet. Après consultation de son indicateur, elle me dit qu’il n’y a pas de TER en fin de journée et que je ne vais pas pouvoir rentrer avec mon vélo dans le train aujourd’hui. Ce qu’elle me confirme par un coup de téléphone je ne sais où. Le voyage se poursuit sans encombre jusqu’à La Rochelle en une heure trente. Je débarque dans la gare en chantier. Un tour au distributeur automatique m’indique bien qu’il y a un TER vers 18h. Un dernier contrôle au guichet me fournit la même information. Je vais pouvoir pédaler l’esprit libre.
J’enfourche mon fier destrier et je pars dans la ville. Halte à la première boulangerie rencontrée pour m’acheter quelques viennoiseries. Direction, le pont de l’Île de Ré. Me fiant à mon instinct (et mon GPS ...), j’enchaîne des petits et moyennes rues puis une zone pas très jolie sur l’arrière du port pour arriver au pont que je traverse sans encombre par la piste cyclable. De l’autre côté, petite pause pour manger mon petit déjeuner.
Et c’est parti à la découverte de l’Île qui a le bon goût de disposer de pistes cyclables. Sauf que je n’ai pas de plan et que je n’en trouve pas sur le terrain non plus. Alors, on va faire comme on peut (plan des pistes). A priori, le phare aux baleines, à 30 km aller, ça va faire beaucoup, compte tenu de ce que j’ai déjà fait et du retour.
Alors, je commence par suivre la côte nord, tantôt sur la route, tantôt sur la piste cyclable quand je la retrouve. Départ du Sablenceaux. Passage à Rivedoux Plage. Je perds la piste cyclable. Je la reprends au niveau des ruines de l’Abbaye Cistercienne des Châteliers. Passage à La Flotte. Saint Martin de Ré. Sa Citadelle. Son port avec son îlot au milieu. Je continue sur la piste cyclable qui s’enfonce à l’intérieur des marais salants pour ressortir à Loix. Petite pause pour prendre une consommation au bar du coin. Rien ne presse et les kilomètres défilent. Ça risque de faire mal au retour. Je prends la route normale pour rejoindre la côte sud. Pique-nique sur la plage en regardant passer les bateaux. Petite sieste. Puis je prends tranquillement la direction du retour. En essayant de rester le long de la plage. Mais la piste cyclable en a décidé autrement. En plus, le vent est défavorable. Après la Couarde et le Bois, j’arrive à Sainte Marie en Ré. Très calme. Des tas de jolies petites ruelles avec des murs bien blancs et des volets aux couleurs vives. Vraiment très calme en cette saison. Je m’installe à l’unique bar du coin pour prendre un café. Puis une glace pendant que j’y suis. Je continue en longeant plus ou moins la côte sud. Il y a plus de monde. Retour aux Sablanceaux. Une dernière consommation à Rivedoux. Histoire de laisser du temps au temps.
Il est temps de rentrer. Je franchis le pont en sens inverse. Il y a du monde dessus aussi bien en vélo qu’en voiture. Une fois sur le continent, je suis la piste cyclable qui rentre sur La Rochelle. Celle ci fait un peu des tours et des détours en longeant la voie rapide. Finalement, je préfère mon itinéraire du matin. Petite traversée du centre-ville. A la gare mon train est bien annoncé. Il est beaucoup plus remplis que le matin avec visiblement pas mal d’étudiants qui rentre sur Poitiers. Départ 18h05. Arrivée à 19h40. Petit détail que je n’avais pas prévu, c’est qu’il commence à faire nuit et que je n’ai pas prévu d’éclairage. Je rentre rapidement chez moi mais quand même, dans la montée du Pont Neuf, les 98 km de la journée se font sentir.