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Les transports à Madagascar

Quelques moyens de transports à Madagascar

Mis en ligne le 3/03/2005

Les moyens de transport malgaches sont multiples et variés... mais sans grand rapport avec ceux que nous avons l’habitude d’utiliser. Petite revue de détail.

Par voie terrestre

En ville

En ville, on utilise en général le taxi. Il s’agit souvent de 4L mais on trouve encore des 203 qui ne sont plus de toute première jeunesse. Quoiqu’on puisse constater que certains particuliers arrivent à les conserver en parfait état.
Taxi 203
203 privée

Il faut aussi mentionner dans un certain nombre de ville l’existence de pousse-pousse. En passe de devenir une institution nationale. Mais pas à Tana dont les rues sont trop pentues :

Pousse-pousse
Et pour le transport des marchandises, des chariots bricolés :
Chariot

A la campagne

D’abord, une mention spéciale pour l’unique (en 2003) ligne de chemin de fer

qui mérite le détour.

Sinon, l’état des routes et le trafic va conditionner le type de véhicules employés

Sur les bonnes lignes et les grandes distances, on a le droit à des minibus japonnais ou coréens. J’ai d’ailleurs fait un comparatif minibus/avion de ligne.
Minibus
Minibus (RN4)
Si les distances sont plus courtes mais que la route ou la piste est toujours bonne, on passe à la taille au-dessus.
Bus (RN3a)
J9 (Antsirabe)
Pour les petites distances, on peut aussi passer à la 504 Break comme celle là qu’ils ont essayé de démarrer pendant trois quarts d’heure avant de nous transférer dans un minibus.
504 break
Quand ça commence à se dégrader, on passe à la 404 pick-up bachée, la version en panne d’essence à gauche, avec un pneu crevé à centre, en chargement à droite
404 pick-up
404 pick-up
404 bâché
Quand ça se dégrade sérieusement, il faut changer de calibre et c’est le camion. Comme par exemple pour aller à Fort-Dauphin. Dans un joli camion comme ça, on monte facilement à cinquante personnes. Mais dans le cas présent, il nous a demandé de descendre pour passer le radier défoncé.
En route pour Fort-Dauphin
Malheureusement, dans certains cas, même les camions 4x4 (à pneus lisses) ont du mal à passer
Retour des Tsingy
Puis quand il y a une rivière, il faut la traverser avec un bac comme à Bekopaka. Pour information, ce camion relie épisodiquement, à la saison sèche, Maintirano à Antananarivo en 4 jours... pour 400 km à vol d’oiseau.
Bac de Bekopaka
Bac à Bekopaka
Un cran plus bas, c’est la charrette à zébus
Charrette à zébus
Charrette à zébus
Charrette à zébus embourbée
Au niveau ultime, il ne reste plus que les pieds. C’est d’ailleurs le moyen de transport principal des malgaches (tsanga-tsanga). Mais mes pieds ne sont pas très adaptés au terrain malgache.
À pied sur la route
À pied sur la route
Mes pieds

Par les airs

Parfois, l’accès aux zones enclavées peut-être plus facile par voie aérienne avec les Twin-Otter d’Air Madagascar. Même si dans certains cas, le chargement à l’intérieur rappelle un peu le taxi-brousse.
Twin-Otter
Intérieur Twin-Otter

Par voie maritime

Pour franchir ou parcourir des rivières, la pirogue fait l’affaire. Ça va aussi pour le canal des Pangalanes.
Pirogue
Canal des Pangalanes
Si ça s’élargit, le renfort d’une voile en sacs de riz recyclés peut faire gagner du temps.
Pirogue à voile
Pirogues à voile
Pour les véhicules, un bac est plus adapté que la pirogue.
Bac Majunga-Katsepy
Il y a ensuite un trafic significatif par cabotage en mer pour les villages mal déservis par voie terrestre.
Boutre
Navire (Analalava)
La voie maritime reste le moyen de transport le plus dangereux à Madagascar
Plage de Fort-Dauphin
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