Une semaine de raquettes aux Saisies la première semaine des vacances de Noël 2006.
Pour les participants, il y a :
Manu (déjà vu dans Islande, Chili et plusieurs fois en hiver)
Stéphane (déjà vu dans Québec, Égypte, Chili et en hiver)
Jean-Michel, le frère de Stéphane (déjà vu en hiver)
Alexandre (déjà vu en hiver)
Clairement, il manque de la neige quelle que soit l’altitude. Le temps est au grand beau avec aucun nuage à l’horizon. Il y a juste du brouillard dans les vallées.
Nous arrivons aux Saisies le samedi 23 dans la matinée. La station a un peu changé depuis la dernière fois que je suis venu, il y a plus ou moins 25 ans. Dans l’après-midi, nous tentons une première excursion en raquette. Nous partons sur le versant ouest de la station. Nous remontons en traversée jusqu’au col des Saisies, au départ des pistes de ski de fond. Nous attaquons ensuite en direction du Mont Bissane. Il y a suffisamment de neige. Juste sous le sommet, nous préférons en faire le tour pour éviter les remontées mécaniques. Ca va bien au début mais quand nous nous retrouvons en versant sud au-dessus de la vallée d’Hauteluce, il n’y a plus de neige. Nous remontons et rattrapons une piste qui nous ramène au sommet. Nous redescendons direct sur les Saisies en bordure des pistes, le long d’une crête au début.
Temps 3 h 15.
Dénivelée +/- 400 m.
Longueur 8,5 km.
Dimanche 24 :
Nous voulons faire une tentative vers le col du Méraillet. Nous prenons la route en voiture. Après Beaufort, nous passons l’embranchement pour les Villes. La route est un peu givrée mais ça passe. Par contre, au niveau de Beaubois, c’est bien verglacé. Nous posons la voiture et partons à pied sur la route puis sur le sentier qui monte. Au col du Méraillet, il n’y a pas beaucoup plus de neige. Nous faisons une tentative avec les raquettes.
Nous suivons la route du Cormet de Roselend. Les raquettes ne sont pas utiles. Nous montons ensuite à travers champ jusqu’au col de sur Frêtes. Il y a quelques plaques de neige. Nous pique-niquons au col. Retour par le même itinéraire. Rien à signaler.
Temps 4 h 15.
Dénivelée +/- 660 m.
Longueur 9,6 km.
Lundi 25 :
Nouvelle tentative en direction du lac de Roselend mais par un nouvel accès, à savoir le village de Boudin et le col du Pré. Nous montons le plus haut possible en voiture, c’est-à-dire jusqu’à un virage verglacé. Nous partons à pied sur la route qui est généralement bien dégagée. Nous prenons ensuite un sentier qui monte dans les bois. Il nous même un peu plus haut que le col du Pré sur lequel nous redescendons. Celui-ci est enneigé. Nous continuons sur la route puis prenons sur le coté le chemin menant au passage de la Charmette. Le chemin monte sympathiquement à flanc et il y a pas mal de neige. Vers 2000 m d’altitude, nous faisons la pause repas à coté d’un chalet. Redescente par le même itinéraire.
Temps 4 h 20.
Dénivelée +/- 620 m.
Longueur 11,7 km.
Mardi 26 :
Nous allons au hameau des Granges dans la vallée d’Hauteluce. Altitude de départ, 1145 m, on n’est pas trop dérangé par la neige même si on est à l’ombre. On monte dans les bois. Ca se dégage vers la Commanderie, à 1700 m. Un peu au-dessus, on met les raquettes pour atteindre le col "Vers le lac".
Nous avons une vue dégagée sur le lac de la Girotte et le Mont-Blanc. Nous tentons de continuer en direction du col du Sallestet. Après le franchissement d’un mamelon, nous arrivons au Plan de la Mouille. Nous décidons de faire la pause repas sur place. Ensuite, redescente vers le barrage dans le vallon sous le mamelon de l’aller. Nous passons en traversée sous le col "Vers le lac". Nous arrivons au barrage où nous rattrapons le sentier de randonnée balisé. Nous le suivons dans le sens de la descente. Au début, ça va bien. Ensuite, dans la forêt, ça manque de neige. Après la forêt, il y a de nouveau quelques prairies enneigées. Nous arrivons au hameau de Colombe où il n’y a vraiment plus de neige. Nous suivons à pied l’itinéraire balisé. Nous ne tardons pas à aboutir sur une piste de ski artificiellement enneigée. Nous remettons les raquettes pour terminer la descente jusqu’au bas de la piste. Jean-Mi et Stéphane retournent à pied sur la route pour récupérer la voiture.
Temps 5 h.
Dénivelé +900/-800 m.
Longueur 8,7 km.
Mercredi 27 :
Aujourd’hui, changement de programme, nous optons pour le ski de randonnée. Voir l’article spécifique dans la rubrique ski de rando.
Jeudi 28
Alexandre nous a rejoint la veille au soir. Aujourd’hui, nous partons directement des Saisies. Après un petit détour par le loueur de ski pour débloquer les bâtons télescopiques. A 10 h 30, nous attaquons à pied l’ascension de la Légette par une piste de ski fermée par manque de neige. En cours de montée, nous mettons les raquettes. C’est le premier jour où le ciel n’est pas parfaitement dégagé. Il est légèrement voilé à haute altitude. Au sommet de la Légette, nous nous retrouvons au milieu des skieurs. Nous redescendons sur le col de la Légette. Nous partons sur la route du Tour du Beaufortin qui est damnée.
Nous passons sous le Mont Clocher et continuons jusqu’au Col de Véry à flanc par une route qui n’est plus damée mais encore bien fréquentée par les randonneurs de tout poil. Nous faisons la pause repas de midi au Col de Véry. Puis nous revenons par les crêtes en commençant par le Mont de Vorès. Nous continuons sur la crête jusqu’à l’arrivée d’un télésiège.
Nous descendons alors à travers la pente jusqu’au creux de la Douce. Nous remontons par une route en face qui finit par rejoindre l’itinéraire de l’aller. Nous faisons une petite variante en suivant le GR plutôt que la route. Le passage dans les bois est plus sympathique mais ça manque de neige par endroits. Au Col de la Légette, nous suivons le troupeau principal de piétons qui nous ramène au Col de la Lézette - subtile nuance. De là, nous suivons une piste bleue qui nous ramène directement à la maison.
Temps : 5 h 45.
Dénivelée : +/- 880 m
Distance : 17,2 km.
Statique
Dynamique (java) 412 ko
Vendredi 29
Ciel toujours légèrement voilé en altitude. De bon matin, il fait plus froid que les jours précédents. Nous allons en voiture à Hauteluce, au départ des pistes du Val Joly. Nous prenons la télécabine de Ruelle. Nous attaquons ensuite en raquettes à 10 h 30. Nous remontons au début sur une route transformée en piste de descente. Nous coupons quelques virages puis nous obliquons sur un chemin qui redescend un peu avant de monter à travers champ rejoindre les chalets de la Péchette.
Nous continuons ensuite en direction du Bolchu. Pour le Col de la Fenêtre, ça paraît un peu technique. Alors nous préférons aller en direction de la Grande Pierrière. Nous remontons la combe qui est vallonnée et caillouteuse.
Nous faisons la pause repas avant le col. La température est de -1°C malgré le soleil. On est en hiver quand même. Après le repas, nous continuons de monter une demi-heure. Ça nous permet de déboucher au col sans nom. De là, nous nous demandons comment redescendre sans reprendre le même itinéraire qu’à l’aller. Nous tentons de prendre en travers pour redescendre sur le Lac de la Girotte. Mais après avoir un peu avancé, une lecture attentive de la carte et du terrain nous incite à la prudence et nous préférons reprendre un chemin proche de l’aller pour redescendre. Nous ne traînons pas en route pour profiter de la télécabine à la descente aussi. Nous sommes rendus au point de départ à quatre heures moins cinq.
Temps : 5 h 15.
Dénivelée : +/- 730 m.
Distance : 11,9 km.
Fin du séjour aux Saisies. Malgré le manque de neige, nous nous sommes pas mal débrouillés pour les balades et nous nous sommes bien dépensés.